Numéro d’inventaire
Numéro principal : INV 2819
Autre numéro d'inventaire : MR 1264
Autre numéro d'inventaire : MR 1264
Collection
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
description
Dénomination / Titre
Titre : Gueux dans des ruines romaines
Autre titre : Halte de bohémiens
Autre titre : Halte de bohémiens
Description / Décor
Caractéristiques matérielles
Dimensions
Hauteur : 0,73 m ; Hauteur avec accessoire : 0,885 m ; Largeur : 0,88 m ; Largeur avec accessoire : 1,085 m
Matière et technique
huile sur toile (transposition)
Lieux et dates
Date de création / fabrication
2e quart du XVIIe siècle (vers 1638)
Données historiques
Historique de l'œuvre
Historique
Collection de Louis XIV ; château de Marly (comme « d’après Wouvermans ») puis hôtel de la Surintendance de Versailles, 1784 ; transféré au Louvre, 1792 ; exposé à l’ouverture du Muséum (Louvre), 1793 (no 71 du catalogue ; cf. Dubreuil, 2001) ; envoyé au musée spécial de l’École française au château de Versailles, 1797 (cf. Cantarel-Besson, 1992) ; retour au Louvre, 1816 (A.M.N., *P12, fol. 99 : 12 novembre 1816) ; déposé au château de Saint-Cloud entre 1823 et 1838, puis au château de Fontainebleau entre 1875 et 1928.
Commentaire
Antony Valabrègue a été le premier à attirer l’attention sur les bambochades de Sébastien Bourdon, peintes pendant et après son séjour à Rome, entre 1636 et 1638, au cours duquel il a été particulièrement marqué par les Bamboccianti, c’est-à-dire les artistes flamands émules de Pieter Van Lear (1599-1642), surnommé le
Bamboche (cf. Valabrègue, 1882). Les bambochades sont des scènes de la vie quotidienne du petit peuple romain dans le cadre grandiose et délabré des ruines de la Rome antique. Ce genre fut très populaire à Rome dans le deuxième quart du xviie siècle. Les Gueux dans des ruines romaines participent pleinement du genre avec quelques détails savoureux, comme ce personnage se soulageant à droite, ou bien ce jeune aristocrate venu se mêler aux gueux, dans une composition
très éclatée, difficilement lisible. Le tableau a été peint soit à Rome même, soit, plus probablement, peu de temps après le retour de Bourdon en France, à la fin de 1637. L’oeuvre est assurément de plusieurs années plus précoce que la Halte de soldats, également conservée au Louvre (voir INV. 2818). Les Gueux dans des ruines romaines ont également été publiés sous les titres Halte de bohémiens et Voyageurs sous des ruines. Le tableau a été transposé par Raymond Lepage en
1963. Il a été restauré en couche picturale par Jeanine Roussel-Nazat en 1979.
Collection de Louis XIV ; château de Marly (comme « d’après Wouvermans ») puis hôtel de la Surintendance de Versailles, 1784 ; transféré au Louvre, 1792 ; exposé à l’ouverture du Muséum (Louvre), 1793 (no 71 du catalogue ; cf. Dubreuil, 2001) ; envoyé au musée spécial de l’École française au château de Versailles, 1797 (cf. Cantarel-Besson, 1992) ; retour au Louvre, 1816 (A.M.N., *P12, fol. 99 : 12 novembre 1816) ; déposé au château de Saint-Cloud entre 1823 et 1838, puis au château de Fontainebleau entre 1875 et 1928.
Commentaire
Antony Valabrègue a été le premier à attirer l’attention sur les bambochades de Sébastien Bourdon, peintes pendant et après son séjour à Rome, entre 1636 et 1638, au cours duquel il a été particulièrement marqué par les Bamboccianti, c’est-à-dire les artistes flamands émules de Pieter Van Lear (1599-1642), surnommé le
Bamboche (cf. Valabrègue, 1882). Les bambochades sont des scènes de la vie quotidienne du petit peuple romain dans le cadre grandiose et délabré des ruines de la Rome antique. Ce genre fut très populaire à Rome dans le deuxième quart du xviie siècle. Les Gueux dans des ruines romaines participent pleinement du genre avec quelques détails savoureux, comme ce personnage se soulageant à droite, ou bien ce jeune aristocrate venu se mêler aux gueux, dans une composition
très éclatée, difficilement lisible. Le tableau a été peint soit à Rome même, soit, plus probablement, peu de temps après le retour de Bourdon en France, à la fin de 1637. L’oeuvre est assurément de plusieurs années plus précoce que la Halte de soldats, également conservée au Louvre (voir INV. 2818). Les Gueux dans des ruines romaines ont également été publiés sous les titres Halte de bohémiens et Voyageurs sous des ruines. Le tableau a été transposé par Raymond Lepage en
1963. Il a été restauré en couche picturale par Jeanine Roussel-Nazat en 1979.
Mode d’acquisition
entrée - Collection de Louis XIV
Propriétaire
Etat
Affectataire
Musée du Louvre, Département des Peintures
Localisation de l'œuvre
Emplacement actuel
non exposé
Index
Mode d'acquisition
Bibliographie
- Milovanovic, Nicolas, Peintures françaises du XVIIe du musée du Louvre, Editions Gallimard / Musée du Louvre Editions, 2021, p. 31, ill.coul., n°49
- Les Bas-fonds du baroque. La Rome du vice et de la misère, cat. exp. (Rome, Académie de France à Rome, Villa Médicis, du 7 octobre 2014 au 18 janvier 2015; Paris, Petit Palais - Musée des Beaux-Arts de la ville de Paris, du 24 février au 24 mai 2015), Milan, Officina Libraria, 2014, p. 34, 228-229, 230, p. 229 (coul.), n° 39
- Brennpunkt Rom - Sébastien Bourdons Münchner "Kalkofen", cat. exp. (Munich, Alte Pinakothek, du 13 février au 18 mai 2014), Munich, Bayerische Staatsgemäldesammlungen (ed.), 2014, p. 97, 98, coul, p. 98, Kat. 28
- Cousinié, Frédéric, Esthétique des fluides. Sang, Sperme, Merde dans la peinture française du XVIIe siècle, Paris, Edition du Félin, 2011, p. 255; 270, p. 257
- Dubreuil, Marie-Martine, « Le Catalogue du Muséum Français (Louvre) en 1793 », Bulletin de la Société de l’histoire de l’art français, Année 2001, 2002, p. 125-165, n°71
- Sébastien Bourdon (1616-1671). Catalogue critique et chronologique de l'oeuvre complet, cat. exp. (Montpellier, musée Fabre (7 juillet - 29 octobre 2000)/ Strasboug, Galerie de l'Ancienne Douane (25 novembre 2000 - 4 février 2011)), Paris / Montpellier / Strasbourg, Réunion des Musées Nationaux / Ville de Montpellier / Musées de Strasbourg, 2000, p. 181, coul., n° 39
- Cantarel-Besson, Yveline, Musée du Louvre (janvier 1797-juin 1798). Procès-verbaux du Conseil d'administration du "musée central des Arts", Paris, R.M.N., 1992, p. 81-82
- Compin, Isabelle ; Roquebert, Anne, Catalogue sommaire illustré des peintures du musée du Louvre et du musée d'Orsay. III. Ecole française, A-K, Paris, R.M.N., 1986, p. 90, ill. n&b
- Compin, Isabelle ; Reynaud, Nicole ; Rosenberg, Pierre, Musée du Louvre. Catalogue illustré des peintures. Ecole française. XVIIe et XVIIIe siècles : I, A-L, Paris, Musées nationaux, 1974, p. 42, 259, fig. 68, n° 68
- Compin, Isabelle ; Reynaud, Nicole, Catalogue des peintures du musée du Louvre. I, Ecole française, Paris, R.M.N., 1972, p. 46
- Tuetey, Alexandre ; Guiffrey, Jean, La commission du Muséum et la création du musée du Louvre (1792-1793)- Documents recueillis et annotés par Alexandre Tuetey et Jean Guiffrey, Inventaire des Objets contenus dans le Museum et dans les dépôts sous la surveillance des gardiens du Museum, 5 novembre-3 décembre 1793, Paris, Jean Schemit, (Archives de l'art français, recueil de documents inédits publiés par la Société de l'histoire de l'art français. Nouvelle période, t. III), 1909, p. 5, 65,73, 383
- Engerand, Fernand ; Bailly, Nicolas, Inventaire des tableaux du Roy rédigé en 1709 et 1710, Inventaires des collections de la Couronne, Paris, Ernest Leroux, 1899, p. 609
Expositions
- Sébastien Bourdon, Le four à chaux, Munich (Allemagne), Alte Pinakothek, 13/02/2014 - 18/05/2014
- Bas-fonds du Baroque. Rome des vices, de la misère et des excès., Paris (France), Petit Palais - Musée des beaux arts de la ville de Paris, 24/02/2015 - 24/05/2015, étape d'une exposition itinérante
- Bas-fonds du Baroque. Rome des vices, de la misère et des excès., Rome (Italie), Villa Médicis (Académie de France), 06/10/2014 - 18/01/2015, étape d'une exposition itinérante
Dernière mise à jour le 22.06.2022
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
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