Saintes Femmes méditant auprès des instruments de la Passion

Numéro principal : RF 1987 3

Département des Peintures

Navez, François-Joseph (Charleroi, 1787 - Bruxelles, 1869)
Belgique École de

Titre : Saintes Femmes méditant auprès des instruments de la Passion

Représentation idéalisée, à partir de modèles réels, presque trop jeunes, évoquant des femmes de l’entourage du Christ et de sa mère méditant sur la mort du Sauveur. Une allusion à sainte Véronique de Milan, sainte lombarde de la fin du Moyen Âge qui se recueillait sans cesse sur le mystère de la Passion, semble peu justifiée (suggestion orale de D. Coekelberghs, 1987, à juste titre réfutée par Ph. Lorentz). − À dater probablement de 1822, voir l'historique, l’année où Navez rentre d’Italie et inaugure sa grande carrière bruxelloise encore sous l’influence du tardif David exilé à Bruxelles de 1816 à sa mort en 1825. Tableau à comparer pour le style et le format avec l’important dessin de Navez, La Déploration du Christ du musée du Louvre, et, comme ce dernier, d’un faire plus apaisé et harmonieux que la Sainte Véronique de Milan, S.D. 1816 (musée de Gand). − Copie peinte dans une collection particulière allemande (1984), datable des années 1840 grâce au cachet apposé au verso de la toile (A la Palette de Rubens, Rue de Seine n° 6 à Paris. Alph. Saint-Martin. Sucur de Mr Leroy), selon une communication écrite d’Anne Roquebert, 2006.

Inscription :
Au verso, cachet sur toile : Exposition & location de Tableaux chez Alph. Giroux, R. du Coq St Honoré, N° 3. Inscription sur le châssis : les saintes femmes. Numéro au pochoir : 142.

Hauteur : 0,64 m ; Hauteur avec accessoire : 0,9 m ; Largeur : 0,545 m ; Largeur avec accessoire : 0,8 m

huile sur toile

XIXe siècle (vers 1822)

Très probablement les Deux saintes femmes, tableau vendu par Navez en 1822 à Claude Wolf (1778-1850), dit Bernard, directeur de 1819 à 1823 du théâtre de la Monnaie (salle d’opéra) à Bruxelles (cité par Alvin [1870], p. 290 : liste des œuvres de Navez dressée par l’artiste à la fin de sa vie), Bernard, chanteur, acteur et auteur, qui séjourne à Bruxelles depuis 1815, étant celui que portraiture dans ces années-là un autre élève bruxellois de David, Sophie Rude (Louvre, R.F. 2190) ; sans doute vendu par Bernard entre 1836, date de sa faillite, et 1838, date de son départ pour l’Amérique ; probablement en France dès les années 1840 (voir la copie citée supra). – Marchand d’art A. Giroux, Paris, entre 1851 au moins et 1853 (voir le cachet au verso avec cette adresse qui est celle de sa galerie entre ces deux dates, comm. écrite d’A. Roquebert, 2006), Giroux proposant des tableaux en location aux amateurs et cessant son activité de toute façon en 1884. – J. Fischer et Ch. Kiener, marchands d’art, Paris, 1985 ; acquis chez ces derniers par Mme J. Vasseur, Châlons-sur-Marne, et Me R. de Nicolay, commissaire-priseur, Paris, pour don au musée, 1987.

Me Nicolay, R. de

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Etat

Musée du Louvre, Département des Peintures

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