Numéro d’inventaire
Numéro principal : RF 1999 16
Collection
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
description
Dénomination / Titre
Titre : L'Enlèvement de Proserpine
Description / Décor
Format : circulaire
Inscriptions
Inscription :
A°221 marqué à l'encre; plus bas à l'encre, lisible seulement sous ultraviolet: Costantini (?)
Marque de collection AT peinte au revers
A°221 marqué à l'encre; plus bas à l'encre, lisible seulement sous ultraviolet: Costantini (?)
Marque de collection AT peinte au revers
Caractéristiques matérielles
Dimensions
Diamètre : 0,69 cm ; Hauteur avec accessoire : 0,91 m ; Largeur avec accessoire : 0,91 m ; Diamètre : 0,69 m
Matière et technique
huile sur bois (peuplier)
Lieux et dates
Date de création / fabrication
1e tiers du XVIIe siècle (vers 1625)
Données historiques
Historique de l'œuvre
Historique
Peut-être coll. Reval de Romilly (d’après une inscription sur le revers du panneau) ; Michel Descours, marchand à Lyon, 1999 ; acquis de celui-ci, 1999.
Commentaire
Le tableau peut être rapproché de L’Enlèvement d’Orithye par Borée conservé au musée de Châlons-en-Champagne, dont la restauration en 1993 a révélé la signature « Pierre Brebiette fecit et inv. » (108 × 151 cm ; inv. 861-1-38). La composition est peinte sur un panneau constitué de deux planches de peuplier. Cette essence étant fréquente dans la peinture italienne, elle conforte une datation durant la période italienne, sans doute vers 1625, peu de temps avant le retour de
Brebiette à Paris en 1626. Le type des figures n’est pas sans lien avec l’art du Cavalier d’Arpin. Le groupe de Pluton et Proserpine évoque le modèle de Bernin exécuté pour le cardinal Scipione Borghèse en 1621-1622 (galerie Borghèse, Rome). Brébiette s’est plu à représenter avec minutie le char de Pluton : il est orné d’un
bas-relief à l’antique, surmonté, à l’arrière, d’une tête de Méduse aux cheveux de serpent. Il comprend aussi un surprenant visage grimaçant, la bouche grande ouverte pour servir de support à la fourche à deux dents du dieu ! Le char est tiré par deux chevaux noirs tandis que Cérès, la mèrede Proserpine, joint les mains en sa direction dans un geste de supplication. Tous ces détails font soupçonner qu’il s’agit là d’une oeuvre destinée au cabinet d’un amateur connaisseur de l’Antiquité.
La radiographie fait apparaître un portrait de femme en buste, représenté de trois quarts, par-dessus lequel L’Enlèvement de Proserpine a été peint. En 2001, le tableau a été restauré en couche picturale par Laurence Callegari et en support par Patrick Mandron.
Peut-être coll. Reval de Romilly (d’après une inscription sur le revers du panneau) ; Michel Descours, marchand à Lyon, 1999 ; acquis de celui-ci, 1999.
Commentaire
Le tableau peut être rapproché de L’Enlèvement d’Orithye par Borée conservé au musée de Châlons-en-Champagne, dont la restauration en 1993 a révélé la signature « Pierre Brebiette fecit et inv. » (108 × 151 cm ; inv. 861-1-38). La composition est peinte sur un panneau constitué de deux planches de peuplier. Cette essence étant fréquente dans la peinture italienne, elle conforte une datation durant la période italienne, sans doute vers 1625, peu de temps avant le retour de
Brebiette à Paris en 1626. Le type des figures n’est pas sans lien avec l’art du Cavalier d’Arpin. Le groupe de Pluton et Proserpine évoque le modèle de Bernin exécuté pour le cardinal Scipione Borghèse en 1621-1622 (galerie Borghèse, Rome). Brébiette s’est plu à représenter avec minutie le char de Pluton : il est orné d’un
bas-relief à l’antique, surmonté, à l’arrière, d’une tête de Méduse aux cheveux de serpent. Il comprend aussi un surprenant visage grimaçant, la bouche grande ouverte pour servir de support à la fourche à deux dents du dieu ! Le char est tiré par deux chevaux noirs tandis que Cérès, la mèrede Proserpine, joint les mains en sa direction dans un geste de supplication. Tous ces détails font soupçonner qu’il s’agit là d’une oeuvre destinée au cabinet d’un amateur connaisseur de l’Antiquité.
La radiographie fait apparaître un portrait de femme en buste, représenté de trois quarts, par-dessus lequel L’Enlèvement de Proserpine a été peint. En 2001, le tableau a été restauré en couche picturale par Laurence Callegari et en support par Patrick Mandron.
Détenteur précédent / commanditaire / dédicataire
Descours, Michel, Antiquaire / Marchand d'art
Mode d’acquisition
achat
Date d’acquisition
date : 1999
Propriétaire
Etat
Affectataire
Musée du Louvre, Département des Peintures
Localisation de l'œuvre
Emplacement actuel
Louvre-Lens, Salles d'expositions temporaires
Index
Mode d'acquisition
Bibliographie
- Milovanovic, Nicolas, Peintures françaises du XVIIe du musée du Louvre, Editions Gallimard / Musée du Louvre Editions, 2021, p. 33, ill.coul., n°56
- Galerie Alexis Bordes, Neptune calmant la tempête [Paris, Galerie Alexis Bordes, 14 novembre-28 novembre 2014], Paris, 2014. , p. 7, 22, ill. p. 25
- Galerie Alexis Bordes, Tableaux et sculptures du XVIIe au XIXe siècle [Paris, Galerie Alexis Bordes, 8 novembre-20 décembre 2013], Paris, 2013. , p. 7, 12, 25, ill. coul., n° 12
- Lavergne-Durey, Valérie ; Volle, Christian (dir.), Album amicorum. Œuvres choisies pour Arnauld Brejon de Lavergnée, Trouville-sur-Mer, Editions Librairie des Musées, 2012, p. 80
- Cuzin, Jean-Pierre ; Allard, Sébastien (dir.), Musée du Louvre. Nouvelles acquisitions du département des Peintures. 1996-2001, Paris, R.M.N., 2002, p. 103-104, ill. n&b
- Bassani Pacht, Paola ; Notter, Annick, « Redécouverte de Brebiette », L'Estampille-L'Objet d'art, n°365, janvier, 2002, p. 46-55, p. 50, ill. p. 47
- Caubet, Annie ; Pouysségur, Patrick ; Prat, Louis-Antoine (dir.), L'empire du temps : mythes et créations, cat. exp. (Paris, Musée du Louvre, 2000), Paris, RMN, 2000, n° 88
- Mignot, Claude ; Bassani Pacht, Paola, Claude Vignon en son temps : actes du colloque international de l'Université de Tours, 28-29 janvier 1994, Paris, Klincksieck, 1998, p. 177-178
Expositions
- Mondes souterrains, Louvre-Lens, 27/03/2024 - 22/07/2024
- L'empire du temps : mythes et créations, [Historique] Napoléon, Historique, Exposition Temporaire sous pyramide, 10/04/2000 - 10/07/2000
- Pierre Brebiette, Orléans (France), Musée des Beaux-Arts, 27/01/2001 - 20/01/2002
Dernière mise à jour le 28.03.2024
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
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