Télécharger
Suivant
Précédent
Scène galante
1700 / 1800 (XVIIIe siècle)
MNR 692
Département des Peintures
Œuvre récupérée à la fin de la Seconde Guerre mondiale, déposée par l'office des biens et intérêts privés (OBIP). Consulter la base de données ministérielle Rose Valland consacrée aux œuvres dites MNR (Musées nationaux récupération).
Numéro d’inventaire
Numéro principal : MNR 692
Collection
description
Dénomination / Titre
Titre : Scène galante
Description / Décor
Caractéristiques matérielles
Dimensions
Hauteur : 0,735 m ; Hauteur avec accessoire : 0,94 m ; Largeur : 0,595 m ; Largeur avec accessoire : 0,83 m ; Epaisseur avec accessoire : 8 cm
Matière et technique
huile sur toile
Lieux et dates
Date de création / fabrication
XVIIIe siècle (1700 - 1800)
Données historiques
Historique de l'œuvre
Un tableau : "Scène galante, école allemande de la fin du XVIIIe siècle, estimé 500 en francs 1938" (1) faisait "partie des oeuvres volées par Zimmer, attaché de l'administration de 2ème classe au Gouvernement militaire de Ravensburg ; enregistré au Central Collecting Point de Baden-Baden sous le n° 377, provenant de Ravensburg" (2). Rien n'assure qu'il s'agisse du MNR 692 car le n° 377 ne figure pas au revers de l'oeuvre. Une note du 13 août 1953 indique que "la majeure partie des oeuvres d'art [venant de Ravensburg], confisquées chez Zimmer serait de provenance Rochlitz" (3). En effet, vers 1943-1944, Gustave Rochlitz avait confié un lot de tableaux (qu'il aurait acquis avant la guerre) au consul Goertz pour les cacher en Allemagne; ce dernier les avait déposés dans un garage d'Unter-Uhldingen où ils furent volés ou ont fait l'objet d'une tentative de détournement par Zimmer; retrouvées, les oeuvres ont été mises sous scellés dans le bâtiment de la justice de Ravensburg, puis enregistrées au Central Collecting Point de Baden-Baden. Le tableau est attribué au musée du Louvre par l'Office des Biens et Intérêts Privés en 1951 ; il est transféré à titre de dépôt au Mobilier national en 1959 (4), jusqu'en 1999. Actuellement au musée du Louvre.
(1)MEAE/209SUP290 B151.
(2)MEAE/209SUP290 B149.
(3)MEAE/209SUP417 P66, "L'affaire Rochlitz".
(4)SMF, sous-direction des collections, dossier Récupération : Arrêté du ministère d'Etat aux Affaires culturelles du 19 août 1959.
(1)MEAE/209SUP290 B151.
(2)MEAE/209SUP290 B149.
(3)MEAE/209SUP417 P66, "L'affaire Rochlitz".
(4)SMF, sous-direction des collections, dossier Récupération : Arrêté du ministère d'Etat aux Affaires culturelles du 19 août 1959.
Mode d’acquisition
attribution par l'office des biens et intérêts privés (MNR)
Date d’acquisition
date d'affectation : 1951
Propriétaire
Musées Nationaux Récupération
Dépositaire
Localisation de l'œuvre
Emplacement actuel
non exposé
Index
Mode d'acquisition
Bibliographie
- Foucart-Walter, Élisabeth, « Ecole germanique », dans Foucart-Walter, Élisabeth (dir.), Catalogue des peintures britanniques, espagnoles, germaniques, scandinaves et diverses du musée du Louvre, [Musée du Louvre, Département des peintures], Paris, Louvre éditions / Gallimard, 2013, p. 105-158, p. 147, 157
- Lesné, Claude ; Roquebert, Anne, Catalogue des peintures M.N.R., Paris, R.M.N., 2004, p. 69, ill. n&b
- Cuzin, Jean-Pierre ; Allard, Sébastien (dir.), Musée du Louvre. Nouvelles acquisitions du département des Peintures. 1996-2001, Paris, R.M.N., 2002, p. 214
- Présentation des oeuvres récupérées après la Seconde Guerre mondiale et confiées à la garde des musées nationaux, cat. exp. (Paris, musée du Louvre, 9 avril - 5 mai 1997 ; Versailles, musée national du Château de Versailles et de Trianon, 8 avril - mai 1997 ; Paris, musée national d’art moderne, 9 avril -21 avril 1997), Paris, Direction des musées de France, 1997, p. 371
- Brejon de Lavergnée, Arnauld ; Thiébaut, Dominique, Catalogue sommaire illustré des peintures du musée du Louvre. II. Italie, Espagne, Allemagne, Grande-Bretagne et divers, Paris, R.M.N., 1981, p. 50
Dernière mise à jour le 08.02.2023
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances