Numéro d’inventaire
Numéro principal : OA 2612
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
Vechte, Antoine
(Vic-sous-Thil, 1800 - Avallon, 1868), Orfèvre
description
Dénomination / Titre
Titre : Vase du Paradis Perdu ou de la Création
Type d'objet
orfèvrerie, argenterie ; vase
Description / Décor
Vase en argent repoussé, composition inspirée par le Paradis perdu de Milton. L'iconographie du vase est complexe et délicate à déchiffrer, Vechte n'étant pas toujours fidèle à sa source.
La face de l'âge d'or illustre le passage du Paradis perdu, où Satan, sous forme d'un serpent, souffle à Eve un rêve, qu'elle rapporte ensuite à Adam. Au centre, Eve est endormie sur les genoux d'Adam ; autour d'eux figurent les animaux de la Création. A l'extérieur de ce médaillon est représenté son rêve. Satan l'invite à goûte le fruit interdit, qui lui permettra de s'élever au ciel parmi les dieux et de partager leur vie. L'apparition d'autres Eve cependant n'est pas inspirée de l'oeuvre de Milton. L'illustration par Vechte de la vie céleste semble tirée vers une interprétation assez curieusement païenne, qui montre des mortels admis parmi les dieux antiques, Ganymède avec son aigle, Psyché et Orphée avec sa lyre.
Sur la face de l'âge de fer, l'avenir de ses descendants est révélé à Adam. Selon Milton, le meurtre de Caïn par Abel est annoncé à Adam, de même que tous les maux qui menacent les hommes, parmi lesquels on reconnaît la figure de la Mort. Là encore, cependant, Vechte s'éloigne de Milton en introduisant une famille de martyrs, menacée par des lions rugissants.
La face de l'âge d'or illustre le passage du Paradis perdu, où Satan, sous forme d'un serpent, souffle à Eve un rêve, qu'elle rapporte ensuite à Adam. Au centre, Eve est endormie sur les genoux d'Adam ; autour d'eux figurent les animaux de la Création. A l'extérieur de ce médaillon est représenté son rêve. Satan l'invite à goûte le fruit interdit, qui lui permettra de s'élever au ciel parmi les dieux et de partager leur vie. L'apparition d'autres Eve cependant n'est pas inspirée de l'oeuvre de Milton. L'illustration par Vechte de la vie céleste semble tirée vers une interprétation assez curieusement païenne, qui montre des mortels admis parmi les dieux antiques, Ganymède avec son aigle, Psyché et Orphée avec sa lyre.
Sur la face de l'âge de fer, l'avenir de ses descendants est révélé à Adam. Selon Milton, le meurtre de Caïn par Abel est annoncé à Adam, de même que tous les maux qui menacent les hommes, parmi lesquels on reconnaît la figure de la Mort. Là encore, cependant, Vechte s'éloigne de Milton en introduisant une famille de martyrs, menacée par des lions rugissants.
Inscriptions
Signature :
A(t). Vechte / inv. et fecit. / 1861
A(t). Vechte / inv. et fecit. / 1861
Caractéristiques matérielles
Dimensions
Poids : 9,42 kg ; Hauteur : 93 cm ; Largeur : 38 cm ; Profondeur : 31 cm
Matière et technique
Matériau : argent (repoussé)
Lieux et dates
Date de création / fabrication
Epoque / période : Deuxième République (1848-1852) (Occident->époque contemporaine) ; Second Empire (1852-1870) (Occident->époque contemporaine)
Date de création/fabrication : 1848 - 1861
Date de création/fabrication : 1848 - 1861
Lieu de création / fabrication / exécution
Paris (France->Ile-de-France = Ile de France)
Données historiques
Date d’acquisition
date d'arrivée au Musée : 1882
Propriétaire
Etat
Affectataire
Musée du Louvre, Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
Localisation de l'œuvre
Emplacement actuel
non exposé
Index
Lieux
Type
Bibliographie
- Dion, Anne, Orfèvrerie française du XIXème siècle. La collection du musée du Louvre, Paris, Somogy - Louvre éditions, 2011, p. 241-245, n° 121
- Grandjean, Serge, L'orfèvrerie du XIXe siècle en Europe, Paris, Presses Universitaires de France, 1962, p. 84
- Guide illustré du musée des Arts Décoratifs (à vérifier), [Musée des Arts Décoratifs, Paris], Paris, 1923, p. 143
- Darcel, Alfred, Musée national du Moyen Age et de la Renaissance [Louvre]. Série D. Notice des émaux et de l'orfèvrerie, 4e éd. avec supplément par E. Molinier, Paris, 1891, n° 114
Dernière mise à jour le 19.01.2024
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
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