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Paire de bracelets en rubis et brillants pour la duchesse d'Angoulême
1816
Lieu de création : Paris
OA 10576
Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
Actuellement visible au Louvre
Salle 705
Aile Denon, Niveau 1
Numéro d’inventaire
Numéro principal : OA 10576
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
description
Dénomination / Titre
Titre : Paire de bracelets en rubis et brillants pour la duchesse d'Angoulême
Type d'objet
bijou, parure, amulette ; gemme et pierre dure
Description / Décor
Les deux bracelets sont faits de soixante-douze rubis et de 420 diamants brillantés. La couleur écarlate des rubis est mise en valeur par son association avec les diamants d'une blancheur éclatante. Une frise régulière alternant oves et fleurons est interrompue au centre par un ovale oblong orné de trois rubis.
Marie-Etienne Nitot (1750 - 1809) et son fils François-Regnault Nitot (1779 - 1853), joailliers de l'empereur Napoléon Ier fournirent à l'impératrice Marie-Louise, seconde épouse de l'Empereur, une parure en rubis et brillants composée d'un diadème, d'une couronne, d'un collier, d'un peigne, d'une paire de boucles d'oreilles, d'une paire de bracelets et d'une ceinture. Les bracelets étaient alors sertis de vingt-quatre rubis, quatre cent cinquante et un brillants et soixante roses de Hollande. Mise à disposition de l'impératrice, cette parure fut immédiatement inscrite à l'inventaire des diamants de la Couronne. Marie-Louise ne profita guère de cette somptueuse parure puisque la chute de l'Empire eut lieu en 1814.
Dès 1814, Louis XVIII (1755 - 1824) en accédant au trône, disposa des joyaux de la Couronne, symbole essentiel de la Monarchie. Durant les Cent-Jours où il fut en exil, il emporta les bijoux et à son retour au pouvoir en 1815, il ordonna le démontage de toutes les parures pour les mettre au goût du jour. Ainsi les rubis et les brillants de Marie-Louise furent remontés par Paul-Nicolas Menière sur les dessins de son gendre Evrard Bapst, à l'intention de la fille de Marie-Antoinette, Marie-Thérèse-Charlotte de France auparavant nommée Madame Royale et devenue duchesse d'Angoulême par son mariage en 1799 avec son cousin germain Louis-Antoine d'Artois, fils aîné du comte d'Artois (futur Charles X).
La nouvelle parure était composée d'un diadème, d'un collier, d'un peigne, d'une paire de boucles d'oreilles, d'une ceinture, de trois agrafes et de la paire de bracelets conservée aujourd'hui au Louvre. Cette parure était très semblable à celle de Marie-Louise. Menière et Bapst ont gardé les éléments essentiels de Nitot mais les ont agencé avec plus de sobriété, dans le style caractéristique de la Restauration.
Les bracelets, comme le reste de la parure, traversèrent les différents régimes du XIXe siècle sans encombre et furent portés par la reine Marie-Amélie puis par l'impératrice Eugénie. Sous la Troisième République, l'ensemble fut vendu à l'encan avec d'autres parures en 1887.
Marie-Etienne Nitot (1750 - 1809) et son fils François-Regnault Nitot (1779 - 1853), joailliers de l'empereur Napoléon Ier fournirent à l'impératrice Marie-Louise, seconde épouse de l'Empereur, une parure en rubis et brillants composée d'un diadème, d'une couronne, d'un collier, d'un peigne, d'une paire de boucles d'oreilles, d'une paire de bracelets et d'une ceinture. Les bracelets étaient alors sertis de vingt-quatre rubis, quatre cent cinquante et un brillants et soixante roses de Hollande. Mise à disposition de l'impératrice, cette parure fut immédiatement inscrite à l'inventaire des diamants de la Couronne. Marie-Louise ne profita guère de cette somptueuse parure puisque la chute de l'Empire eut lieu en 1814.
Dès 1814, Louis XVIII (1755 - 1824) en accédant au trône, disposa des joyaux de la Couronne, symbole essentiel de la Monarchie. Durant les Cent-Jours où il fut en exil, il emporta les bijoux et à son retour au pouvoir en 1815, il ordonna le démontage de toutes les parures pour les mettre au goût du jour. Ainsi les rubis et les brillants de Marie-Louise furent remontés par Paul-Nicolas Menière sur les dessins de son gendre Evrard Bapst, à l'intention de la fille de Marie-Antoinette, Marie-Thérèse-Charlotte de France auparavant nommée Madame Royale et devenue duchesse d'Angoulême par son mariage en 1799 avec son cousin germain Louis-Antoine d'Artois, fils aîné du comte d'Artois (futur Charles X).
La nouvelle parure était composée d'un diadème, d'un collier, d'un peigne, d'une paire de boucles d'oreilles, d'une ceinture, de trois agrafes et de la paire de bracelets conservée aujourd'hui au Louvre. Cette parure était très semblable à celle de Marie-Louise. Menière et Bapst ont gardé les éléments essentiels de Nitot mais les ont agencé avec plus de sobriété, dans le style caractéristique de la Restauration.
Les bracelets, comme le reste de la parure, traversèrent les différents régimes du XIXe siècle sans encombre et furent portés par la reine Marie-Amélie puis par l'impératrice Eugénie. Sous la Troisième République, l'ensemble fut vendu à l'encan avec d'autres parures en 1887.
Caractéristiques matérielles
Dimensions
Largeur : 3,6 cm ; Longueur : 18 cm
Matière et technique
Matériau : diamant
Matériau : rubis
Technique :
Matériau : rubis
Technique :
Lieux et dates
Date de création / fabrication
Epoque / période : Restauration (1814-1830) (Occident->époque contemporaine)
Date de création/fabrication : 1816
Date de création/fabrication : 1816
Lieu de création / fabrication / exécution
Paris (France->Ile-de-France = Ile de France)
Données historiques
Détenteur précédent / commanditaire / dédicataire
M. Menier, Claude, Collectionneur ; Donateur
Craven, Cornelia, comtesse de, Collectionneur
Angoulême, Marie-Thérèse Charlotte de France, duchesse d', Collectionneur
Marie-Louise; impératrice des Français, Collectionneur
Craven, Cornelia, comtesse de, Collectionneur
Angoulême, Marie-Thérèse Charlotte de France, duchesse d', Collectionneur
Marie-Louise; impératrice des Français, Collectionneur
Mode d’acquisition
legs
Date d’acquisition
date de comité/commission : 04/10/1973
date du conseil : 10/10/1973
date de l'arrêté : 06/11/1973
date du conseil : 10/10/1973
date de l'arrêté : 06/11/1973
Propriétaire
Etat
Affectataire
Musée du Louvre, Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
Localisation de l'œuvre
Emplacement actuel
Denon, [OArt] Salle 705 - Galerie d'Apollon, Vitrines centrales, Vitrines des diamants, vitrine Empire
Index
Mode d'acquisition
Période
Lieux
Bibliographie
- Dion-Tenenbaum, Anne (dir.), Les diamants de la Couronne et joyaux des souverains français, Editions Faton, 2023, p. 22, 101, 166-169, cat.19
Dernière mise à jour le 28.10.2024
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
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