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Encoignure en acajou d'une paire
1775 / 1800 (4e quart du XVIIIe siècle = dernier quart du XVIIIe siècle)
Lieu de création : Paris
OAR 251
Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
Œuvre récupérée à la fin de la Seconde Guerre mondiale, déposée par l'office des biens et intérêts privés (OBIP). Consulter la base de données ministérielle Rose Valland consacrée aux œuvres dites MNR (Musées nationaux récupération).
Numéro d’inventaire
Numéro principal : OAR 251
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
Héricourt, Antoine
(1792), Ebéniste, Attribué à, marque (estampilles, poinçons...)
description
Dénomination / Titre
Titre : Encoignure en acajou d'une paire
Type d'objet
mobilier ; encoignure
Description / Décor
encoignure à quatre étagères garnies de marbre vert à galerie de cuivre doré ; les pieds tournés à sabots de bronze doré. Le marbre est cassé.
Inscriptions
Estampille :
« A.HERICOURT», sur le montant avant droit
Etiquette :
sur le fonds extérieur, en bas : « MNL Nelle Sie OAR 251
Inscription :
"13387" : n° français ; « 50 » : ancien numéro
Poinçon :
de jurande, « JME », sur le montant avant droit
« A.HERICOURT», sur le montant avant droit
Etiquette :
sur le fonds extérieur, en bas : « MNL Nelle Sie OAR 251
Inscription :
"13387" : n° français ; « 50 » : ancien numéro
Poinçon :
de jurande, « JME », sur le montant avant droit
Caractéristiques matérielles
Dimensions
Epaisseur : 8 cm (marbre) ; Hauteur : 91,6 cm (sans bis) ; Largeur : 51 cm (marbre) ; Longueur : 51 cm (marbre) ; Largeur : 67,5 cm (sans bis) ; Profondeur : 44 cm (sans bis) ; Poids : 22 kg (sans bis)
Matière et technique
Matériau : acajou
Matériau : cuivre
Technique : doré = dorure (techniques métal)
Matériau : bronze
Technique : doré = dorure (techniques métal)
Matériau : marbre (vert)
Matériau : cuivre
Technique : doré = dorure (techniques métal)
Matériau : bronze
Technique : doré = dorure (techniques métal)
Matériau : marbre (vert)
Lieux et dates
Date de création / fabrication
Epoque / période : Louis XVI (1774-1792) (Occident->époque moderne = Ancien Régime->dynastie des Bourbons)
Date de création/fabrication : 1775 - 1800
Date de création/fabrication : 1775 - 1800
Lieu de création / fabrication / exécution
Paris (France->Ile-de-France = Ile de France)
Données historiques
Historique de l'œuvre
ces encoignures OAR 251 et OAR 252 ont été enregistrées sur les listes de l'OBIP sous le numéro 45 603 : « n° d'ordre : 50 ; n° allemand : 45603 ; Provenance : Munich ; Epoque : Louis XVI ; Pays : néant ; Sujet : 2 encoignures ; Matière : acajou ». Dans la liste du vingt-troisième convoi en provenance de Munich et à destination de Paris, on trouve effectivement ces encoignures sous le numéro « 45603 » : « Run. No. of 23rd shipm. : 291 ; French Run. No 13387 ; Munich Arr. No : 45603/Mchn, Jahnstr. 4 ; Modern [sic] ; Subject : 2 corner desks, 3 shelve ; Presumed owner : [Unknown owner] ; History : [Acquired in France during the war] ». Le numéro du Central Collecting Point de Munich a donc permis d'authentifier de façon certaine cette paire d'encoignures. Toutefois, une erreur d'appréciation indique que ces meubles sont modernes, alors qu'ils datent de la fin du dix-huitième siècle. Le calepin de déballage du vingt-troisième convoi en provenance de Munich confirme l'arrivée à Paris des encoignures : « [n°inv.] 45603 - 2 Encoignures L. XVI signées Héricourt - Tablettes marbre ».
Ces encoignures Louis XVI auraient été achetées, en lot avec l'OAR 252, 900 RM à Paris en février 1941, par le marchand d'art munichois Otto Pössenbacher. On ignore, à ce jour, le nom du marchand parisien. Les encoignures ont été envoyées à Munich où était installée la galerie Pössenbacher (45 Jahnstrasse), probablement dès leur achat en 1941. Il semble qu'elles y soient restées jusqu'à la fin de la guerre, puisque la liste du convoi de retour en France en 1948 indique comme provenance « M[un]ch[e]n, Jahnstr. », adresse de la galerie Pössenbacher.
Les encoignures sont retrouvées à l'issue de la guerre par les forces américaines, puis envoyées au Central Collecting Point de Munich ; elles y sont enregistrées sous le numéro 45603 et restituées par le Haut-Commissariat américain en Allemagne (Central Collecting Point de Munich) à l'Office des Biens et Intérêts Privés (OBIP), délégation du ministère français des Affaires étrangères pour les restitutions.
Elles reviennent à Paris par le vingt-troisième convoi en provenance de Munich du 21 janvier 1948, puis sont inscrites sur la liste des oeuvres mises à la disposition des Musées nationaux par l'OBIP.
Elles sont retenues lors de la deuxième commission de choix des oeuvres de la récupération artistique du 17 novembre 1949, prises en charge par la direction des musées de France, et confiées par celle-ci à la garde du musée du Louvre (département des Objets d'art) en 1951, et les encoignures sont alors inscrites dans l'Inventaire OAR (Objets d'Art Récupération), établi par Hubert Landais, sous le numéro OAR 251.
Elles sont déposées au château de Compiègne pendant l'été 1950 et exposées en salle 13. L'OAR 251 est déposé en 1959 au Mobilier National qui procéde à son enlèvement du château de Compiègne le 29 juin 1964. L'encoignure a été déposée par le Mobilier National à l'hôtel Matignon à une date inconnue. Elle revient au département des Objets d'art du musée du Louvre le 2 octobre 2003 ; elle est actuellement conservée dans les réserves de ce département (source : base POP Culture, base Rose Valland).
Ces encoignures Louis XVI auraient été achetées, en lot avec l'OAR 252, 900 RM à Paris en février 1941, par le marchand d'art munichois Otto Pössenbacher. On ignore, à ce jour, le nom du marchand parisien. Les encoignures ont été envoyées à Munich où était installée la galerie Pössenbacher (45 Jahnstrasse), probablement dès leur achat en 1941. Il semble qu'elles y soient restées jusqu'à la fin de la guerre, puisque la liste du convoi de retour en France en 1948 indique comme provenance « M[un]ch[e]n, Jahnstr. », adresse de la galerie Pössenbacher.
Les encoignures sont retrouvées à l'issue de la guerre par les forces américaines, puis envoyées au Central Collecting Point de Munich ; elles y sont enregistrées sous le numéro 45603 et restituées par le Haut-Commissariat américain en Allemagne (Central Collecting Point de Munich) à l'Office des Biens et Intérêts Privés (OBIP), délégation du ministère français des Affaires étrangères pour les restitutions.
Elles reviennent à Paris par le vingt-troisième convoi en provenance de Munich du 21 janvier 1948, puis sont inscrites sur la liste des oeuvres mises à la disposition des Musées nationaux par l'OBIP.
Elles sont retenues lors de la deuxième commission de choix des oeuvres de la récupération artistique du 17 novembre 1949, prises en charge par la direction des musées de France, et confiées par celle-ci à la garde du musée du Louvre (département des Objets d'art) en 1951, et les encoignures sont alors inscrites dans l'Inventaire OAR (Objets d'Art Récupération), établi par Hubert Landais, sous le numéro OAR 251.
Elles sont déposées au château de Compiègne pendant l'été 1950 et exposées en salle 13. L'OAR 251 est déposé en 1959 au Mobilier National qui procéde à son enlèvement du château de Compiègne le 29 juin 1964. L'encoignure a été déposée par le Mobilier National à l'hôtel Matignon à une date inconnue. Elle revient au département des Objets d'art du musée du Louvre le 2 octobre 2003 ; elle est actuellement conservée dans les réserves de ce département (source : base POP Culture, base Rose Valland).
Mode d’acquisition
attribution par l'office des biens et intérêts privés (MNR)
Date d’acquisition
date de l'arrêté : 1951 (d'attribution)
Propriétaire
Musées Nationaux Récupération
Localisation de l'œuvre
Emplacement actuel
non exposé
Index
Mode d'acquisition
Période
Lieux
Type
Dernière mise à jour le 22.06.2023
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
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