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Diadème de la parure de la reine Marie-Amélie et de la Reine Hortense
1800 / 1825 (1er tiers du XIXe siècle)
Lieu de création : Paris
OA 11030
Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
Actuellement visible au Louvre
Salle 705
Aile Denon, Niveau 1
Numéro d’inventaire
Numéro principal : OA 11030
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
Anonyme
Joaillier
description
Dénomination / Titre
Titre : Diadème de la parure de la reine Marie-Amélie et de la Reine Hortense
Type d'objet
bijou, parure, amulette ; gemme et pierre dure ; diadème
Description / Décor
Diadème composé de cinq éléments articulés sommés chacun d'un grand saphir. Au total, vingt-quatre saphirs dont dix très petits, mille quatre-vingt trois diamants.
Cette parure modifiée au fil du temps fut portée successivement par la reine Hortense, la reine Marie-Amélie et Isabelle d'Orléans. Elle est restée dans la descendance des Orléans jusqu'en 1985. Malgré les portraits de ces femmes illustres arborant cette parure, ses origines demeurent mystérieuses. Le commanditaire comme l'auteur sont inconnus mais cet ensemble est un témoignage précieux de la joaillerie parisienne.
La parure était à l'origine composée d’un diadème, d’un collier, d’une paire de boucles d’oreilles, de deux petites broches et d’une grande (OA 11030 à OA 11036), d'un peigne et de deux bracelets (pas dans les collections du Louvre). Tous ces bijoux sont ornés de saphirs de Ceylan dans leur état naturel, c’est-à-dire non chauffés, pour en changer la couleur comme on le fait aujourd’hui en joaillerie. Les saphirs sont cernés de diamants mis en valeur dans des montures en or. Tous les chaînons du collier sont articulés révélant la grande perfection technique de cet ensemble. Le diadème a sans doute été réduit entre 1863 et 1873 comme le dévoilent le Portrait de Marie-Amélie par Louis Hersent (1836, dépôt du château de Versailles au château de Compiègne) et le Portrait photographique d’Isabelle d’Orléans, duchesse de Guise (collection privée). Le diadème porté par les deux femmes diffère en effet légèrement. En outre le nombre de broches varie entre la parure actuelle et celle représentée par Hersent, mais le diadème pouvait se démonter en broches.
La plus ancienne trace écrite de cette parure est la correspondance pour son achat par le duc d’Orléans, futur Louis-Philippe, à Hortense de Beauharnais (1783-1837), reine de Hollande puis duchesse de Saint-Leu, à qui la parure appartenait. Cette parure fut portée par Marie-Amélie (1782-1866), reine des Français qui distribua ses bijoux entre ses petits-enfants à l’occasion de leur mariage. Louis-Philippe comte de Paris (1838-1894), fils du duc d’Orléans (1810-1842), la lègue en 1894 à Philippe duc d’Orléans (1869-1926), Isabelle d’Orléans duchesse de Guise (1878-1961) et Monseigneur le comte de Paris auprès duquel le Louvre l’acquit en 1985.
On pense que la reine Hortense aurait tenu cette parure de l’impératrice Joséphine. Cependant rien ne le prouve. Une tradition familiale accroît encore le mystère de ses origines, selon laquelle la parure proviendrait de la reine Marie-Antoinette. Toute vérification sur l’origine des pierres est difficile, les bijoux ne peuvent donc pas être datés ainsi. L’auteur (ou les auteurs) de ces joyaux demeure également inconnu en partie en raison des ajouts et des remaniements successifs. Il ne figure aucun poinçon des joailliers les plus illustres du XIXe siècle, Nitot, Bapst ou Marguerite, qui étaient fournisseurs des souverains. Malgré toutes ces inconnues, la parure dite de la reine Marie-Amélie et de la reine Hortense est révélatrice de la qualité du travail des joailliers parisiens du début du XIXe siècle.
Cette parure modifiée au fil du temps fut portée successivement par la reine Hortense, la reine Marie-Amélie et Isabelle d'Orléans. Elle est restée dans la descendance des Orléans jusqu'en 1985. Malgré les portraits de ces femmes illustres arborant cette parure, ses origines demeurent mystérieuses. Le commanditaire comme l'auteur sont inconnus mais cet ensemble est un témoignage précieux de la joaillerie parisienne.
La parure était à l'origine composée d’un diadème, d’un collier, d’une paire de boucles d’oreilles, de deux petites broches et d’une grande (OA 11030 à OA 11036), d'un peigne et de deux bracelets (pas dans les collections du Louvre). Tous ces bijoux sont ornés de saphirs de Ceylan dans leur état naturel, c’est-à-dire non chauffés, pour en changer la couleur comme on le fait aujourd’hui en joaillerie. Les saphirs sont cernés de diamants mis en valeur dans des montures en or. Tous les chaînons du collier sont articulés révélant la grande perfection technique de cet ensemble. Le diadème a sans doute été réduit entre 1863 et 1873 comme le dévoilent le Portrait de Marie-Amélie par Louis Hersent (1836, dépôt du château de Versailles au château de Compiègne) et le Portrait photographique d’Isabelle d’Orléans, duchesse de Guise (collection privée). Le diadème porté par les deux femmes diffère en effet légèrement. En outre le nombre de broches varie entre la parure actuelle et celle représentée par Hersent, mais le diadème pouvait se démonter en broches.
La plus ancienne trace écrite de cette parure est la correspondance pour son achat par le duc d’Orléans, futur Louis-Philippe, à Hortense de Beauharnais (1783-1837), reine de Hollande puis duchesse de Saint-Leu, à qui la parure appartenait. Cette parure fut portée par Marie-Amélie (1782-1866), reine des Français qui distribua ses bijoux entre ses petits-enfants à l’occasion de leur mariage. Louis-Philippe comte de Paris (1838-1894), fils du duc d’Orléans (1810-1842), la lègue en 1894 à Philippe duc d’Orléans (1869-1926), Isabelle d’Orléans duchesse de Guise (1878-1961) et Monseigneur le comte de Paris auprès duquel le Louvre l’acquit en 1985.
On pense que la reine Hortense aurait tenu cette parure de l’impératrice Joséphine. Cependant rien ne le prouve. Une tradition familiale accroît encore le mystère de ses origines, selon laquelle la parure proviendrait de la reine Marie-Antoinette. Toute vérification sur l’origine des pierres est difficile, les bijoux ne peuvent donc pas être datés ainsi. L’auteur (ou les auteurs) de ces joyaux demeure également inconnu en partie en raison des ajouts et des remaniements successifs. Il ne figure aucun poinçon des joailliers les plus illustres du XIXe siècle, Nitot, Bapst ou Marguerite, qui étaient fournisseurs des souverains. Malgré toutes ces inconnues, la parure dite de la reine Marie-Amélie et de la reine Hortense est révélatrice de la qualité du travail des joailliers parisiens du début du XIXe siècle.
Caractéristiques matérielles
Dimensions
Hauteur : 6,2 cm (avec accessoire) ; Largeur : 10,7 cm (avec accessoire)
Matière et technique
Matériau : diamant
Matériau : saphir (de Ceylan)
Matériau : saphir (de Ceylan)
Lieux et dates
Date de création / fabrication
Epoque / période : Premier Empire (1804-1814) (Occident->époque contemporaine) ; Restauration (1814-1830) (Occident->époque contemporaine)
Date de création/fabrication : 1800 - 1825
Date de création/fabrication : 1800 - 1825
Lieu de création / fabrication / exécution
Paris (France->Ile-de-France = Ile de France)
Données historiques
Historique de l'œuvre
Hortense de Beauharnais (1783-1837); reine Marie-Amélie (1782-1866); Louis-Philippe Albert d'Orléans, comte de Paris (1838-1894); Louis-Philippe Robert, duc d'Orléans (1869-1926); Isabelle d'Orléans, duchesse de Guise (1878-1961); Henri d'Orléans, comte de Paris (1908-1999); achat par le musée du Louvre, 1985.
Détenteur précédent / commanditaire / dédicataire
Orléans, comte de Paris, Henri d', Collectionneur
Orléans, comte de Paris, Louis-Philippe Albert d', Collectionneur
Princesse Marie-Amélie de Bourbon-Siciles, Reine des Français, Collectionneur
Hortense; reine de Hollande, Collectionneur
Orléans, comte de Paris, Louis-Philippe Albert d', Collectionneur
Princesse Marie-Amélie de Bourbon-Siciles, Reine des Français, Collectionneur
Hortense; reine de Hollande, Collectionneur
Mode d’acquisition
achat
Date d’acquisition
date de l'arrêté : 03/07/1985
Propriétaire
Etat
Affectataire
Musée du Louvre, Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
Localisation de l'œuvre
Emplacement actuel
Denon, [OArt] Salle 705 - Galerie d'Apollon, Vitrines centrales, Vitrines des diamants, vitrine Empire
Index
Mode d'acquisition
Lieux
Bibliographie
- Dion-Tenenbaum, Anne (dir.), Les diamants de la Couronne et joyaux des souverains français, Editions Faton, 2023, p. 132, 159, 164,198-203, cat. 27
- Baratte, Sophie (dir.), Nouvelles acquisitions du département des Objets d'art : 1985-1989, cat. exp. (Paris, musée du Louvre, 26 octobre 1990 - 21 janvier 1991), Paris, Réunion des musées nationaux, 1990, n° 121
Dernière mise à jour le 15.01.2024
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
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