Télécharger
Suivant
Précédent
Diptyque : scènes de la Vie de la Vierge et de la Passion
1300 / 1335 (1er tiers du XIVe siècle)
Lieu de création : Angleterre
OA 2595
Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
Actuellement visible au Louvre
Salle 503
Aile Richelieu, Niveau 1
Numéro d’inventaire
Numéro principal : OA 2595
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
description
Dénomination / Titre
Titre : Diptyque : scènes de la Vie de la Vierge et de la Passion
Type d'objet
diptyque
Description / Décor
Les deux reliefs sont cernés d’une bordure lisse et divisés en deux par une bande moulurée. Toutes les scènes sont surmontées de nuées figurées par des rubans ondulés. La lecture des scènes se fait d’abord de bas en haut, puis de gauche à droite.
Sur le feuillet gauche, en bas, l’Annonciation rassemble de part et d’autre du pot de lys l’ange Gabriel et la Vierge, cette dernière faisant un net mouvement de recul et de frayeur. Au-dessus, dans l’Adoration des Mages, le vieux Mage élève une coupe vers l’Enfant ; celui-ci est à demi assis, gesticulant sur le genou droit de sa mère.
Sur le feuillet droit, en haut, la Crucifixion montre deux Saintes Femmes et saint Jean soutenant la Vierge évanouie, tandis qu’à gauche de la croix, Stéphaton précède deux juifs aux bonnets caractéristiques. En dessous est représentée la Trinité : Dieu le Père, assis au centre, soutient un crucifix en haut duquel est perchée la colombe du Saint-Esprit ; deux saints se dressent de chaque côté : à gauche, saint Jean Baptiste, sa melote recouverte d’un grand manteau, tenant le disque sur lequel est sculpté l’agneau ; à droite, probablement saint Pierre (son attribut a disparu), si l’on en juge par sa couronne de cheveux et sa barbe bouclée.
Le travail est assez original. Certains traits iconographiques diffèrent des représentations traditionnelles dans l’art parisien. Les drapés sont souples, les gestes exaspérés ; les silhouettes sont cependant gracieuses et dansantes ; les visages, doux et ronds, entourés de chevelures bien peignées, sont très individualisées, notamment les têtes des personnages de la scène de la Trinité. Ces divergences par rapport au style parisien et la présence de la Trinité, à laquelle toute une scène est consacrée, suggèrent une origine anglaise, sous influence française.
Sur le feuillet gauche, en bas, l’Annonciation rassemble de part et d’autre du pot de lys l’ange Gabriel et la Vierge, cette dernière faisant un net mouvement de recul et de frayeur. Au-dessus, dans l’Adoration des Mages, le vieux Mage élève une coupe vers l’Enfant ; celui-ci est à demi assis, gesticulant sur le genou droit de sa mère.
Sur le feuillet droit, en haut, la Crucifixion montre deux Saintes Femmes et saint Jean soutenant la Vierge évanouie, tandis qu’à gauche de la croix, Stéphaton précède deux juifs aux bonnets caractéristiques. En dessous est représentée la Trinité : Dieu le Père, assis au centre, soutient un crucifix en haut duquel est perchée la colombe du Saint-Esprit ; deux saints se dressent de chaque côté : à gauche, saint Jean Baptiste, sa melote recouverte d’un grand manteau, tenant le disque sur lequel est sculpté l’agneau ; à droite, probablement saint Pierre (son attribut a disparu), si l’on en juge par sa couronne de cheveux et sa barbe bouclée.
Le travail est assez original. Certains traits iconographiques diffèrent des représentations traditionnelles dans l’art parisien. Les drapés sont souples, les gestes exaspérés ; les silhouettes sont cependant gracieuses et dansantes ; les visages, doux et ronds, entourés de chevelures bien peignées, sont très individualisées, notamment les têtes des personnages de la scène de la Trinité. Ces divergences par rapport au style parisien et la présence de la Trinité, à laquelle toute une scène est consacrée, suggèrent une origine anglaise, sous influence française.
Inscriptions
Etiquette :
2595
Inscription :
n° 57 (au crayon) - 2595 (à l'encre noire au revers du droit)
2595
Inscription :
n° 57 (au crayon) - 2595 (à l'encre noire au revers du droit)
Caractéristiques matérielles
Dimensions
Hauteur : 10,6 cm ; Largeur : 6 cm (d'un feuillet) ; Epaisseur : 1,2 cm
Matière et technique
Matériau : ivoire d'éléphant = défense d'éléphant
Technique : doré = dorure (techniques bambou/ bois/ corne/ ivoire/ écaille) (traces de dorure (moderne))
Technique : doré = dorure (techniques bambou/ bois/ corne/ ivoire/ écaille) (traces de dorure (moderne))
Lieux et dates
Date de création / fabrication
Epoque / période : gothique (Occident->moyen âge)
Date de création/fabrication : 1300 - 1335
Date de création/fabrication : 1300 - 1335
Lieu de création / fabrication / exécution
Angleterre (Royaume-Uni = Royaume Uni->Grande-Bretagne = Grande Bretagne)
Données historiques
Détenteur précédent / commanditaire / dédicataire
M. Timbal, Louis Charles, Collectionneur
Mode d’acquisition
achat
Date d’acquisition
date : 1882
Propriétaire
Etat
Affectataire
Musée du Louvre, Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
Localisation de l'œuvre
Emplacement actuel
Richelieu, [OArt] Salle 503 - Jeanne d'Evreux, Vitrine 24
Index
Bibliographie
- Gaborit-Chopin, Danielle ; Alcouffe, Daniel ; Bardoz, Marie-Cécile, Ivoires médiévaux : Ve-XVe siècle : catalogue, Paris, Réunion des musées nationaux, 2003, p. 440, n° 191
- Randall, Richard H., Jr, The Golden Age of Ivory. Gothic Carvings in North American Collections, New York, 1993, cité n° 54
- Koechlin, Raymond, Les Ivoires gothiques français, 3 vol., Paris, A. Picard, 1924, n° 275 (tome II)
- Molinier, Emile, Catalogue des ivoires. Musée national du Louvre, Paris, May et Motteroz, 1896, n° 57
- Saglio, Edmond ; Courajod, Louis ; Molinier, Emile, Catalogue de la collection Timbal, Paris, Société anonyme des imprimeries réunies, 1882, n° 55
Dernière mise à jour le 04.11.2024
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances