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Diadème de la duchesse d'Angoulême
1819 / 1820 (1e quart du XIXe siècle)
Lieu de création : Paris
OA 11982
Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
Actuellement visible au Louvre
Salle 705
Aile Denon, Niveau 1
Numéro d’inventaire
Numéro principal : OA 11982
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
description
Dénomination / Titre
Titre : Diadème de la duchesse d'Angoulême
Type d'objet
orfèvrerie, argenterie ; diadème
Description / Décor
Ce diadème d’émeraudes et de diamants est un chef d’œuvre de la joaillerie de la Restauration. Il enrichit la collection des bijoux de la Couronne dispersée en 1887 et depuis patiemment rassemblée par le département des Objets d’art du Louvre. Offert par Louis XVIII à sa nièce la duchesse d’Angoulême, il est l’œuvre de Christophe-Frédéric Bapst et Jacques-Evrard Bapst, joailliers de la Couronne jusque sous le Second Empire.
Au centre du diadème, entre deux enroulements tout en brillants, une grosse émeraude est entourée de 18 brillants. Cette émeraude de 15,93 carats presque carrée et très mince, est accompagnée de quatorze autres émeraudes dont deux fixées de part et d’autre. Les deux émeraudes latérales font 14,19 c.m. et 14,3 c.m. Les joailliers Bapst complétèrent cet ensemble par 26 petites émeraudes pour 29 carats. Au total le diadème est composé de 40 émeraudes et 1031 diamants. L’émeraude centrale est entourée de 18 brillants. Les autres brillants forment des rinceaux de feuillage sur lesquels sont fixés les chatons soutenant les émeraudes. Le tout sur une galerie formée d’un rang de brillants.
Le dessin très classique de ce diadème a été réalisé par Jacques-Evrard Bapst (1771-1842) secondé par le dessinateur Steiffert. Le diadème est l’œuvre de la maison Bapst à la tête de laquelle se trouvait depuis 1817 Christophe-Frédéric Bapst (1789-1870) neveu de Jacques-Evrard, qui avait pris la succession de son beau-père Paul-Nicolas Menière, dernier joaillier de l’Ancien Régime. Les Bapst étaient originaires de Hall en Souabe et étaient installés à Paris depuis Louis XV. Jacques-Evrard obtint le brevet de joaillier de la Couronne en 1821, titre qu’il conserva jusque sous le Second Empire. Le diadème que les Bapst ont réalisé pour la duchesse d’Angoulême est un chef d’œuvre de la joaillerie de la Restauration par la richesse des pierres, la qualité de leur monture et l’inspiration classique.
La duchesse d’Angoulême (1778-1851), fille de Louis XVI et nièce de Louis XVIII reçut cette parure de son oncle. Elle possédait déjà une parure d’émeraudes livrée par le joaillier Paul-Nicolas Ménière dès 1814. Cette parure comprenait un peigne, un collier, des bracelets et des boucles d’oreilles. Le diadème, au contraire de la parure, propriété de la duchesse d’Angoulême, est inscrit sur l’inventaire des Diamants de la Couronne. Il utilise en effet quatre grosses émeraudes achetées par Louis XVIII et des diamants provenant des collections de la Couronne. Sous le Second Empire, le diadème fut porté par l’Impératrice Eugénie qui appréciait particulièrement les émeraudes. Puis il fut vendu avec les autres bijoux de la Couronne en 1887 avant de réapparaître dans une collection privée.
Au centre du diadème, entre deux enroulements tout en brillants, une grosse émeraude est entourée de 18 brillants. Cette émeraude de 15,93 carats presque carrée et très mince, est accompagnée de quatorze autres émeraudes dont deux fixées de part et d’autre. Les deux émeraudes latérales font 14,19 c.m. et 14,3 c.m. Les joailliers Bapst complétèrent cet ensemble par 26 petites émeraudes pour 29 carats. Au total le diadème est composé de 40 émeraudes et 1031 diamants. L’émeraude centrale est entourée de 18 brillants. Les autres brillants forment des rinceaux de feuillage sur lesquels sont fixés les chatons soutenant les émeraudes. Le tout sur une galerie formée d’un rang de brillants.
Le dessin très classique de ce diadème a été réalisé par Jacques-Evrard Bapst (1771-1842) secondé par le dessinateur Steiffert. Le diadème est l’œuvre de la maison Bapst à la tête de laquelle se trouvait depuis 1817 Christophe-Frédéric Bapst (1789-1870) neveu de Jacques-Evrard, qui avait pris la succession de son beau-père Paul-Nicolas Menière, dernier joaillier de l’Ancien Régime. Les Bapst étaient originaires de Hall en Souabe et étaient installés à Paris depuis Louis XV. Jacques-Evrard obtint le brevet de joaillier de la Couronne en 1821, titre qu’il conserva jusque sous le Second Empire. Le diadème que les Bapst ont réalisé pour la duchesse d’Angoulême est un chef d’œuvre de la joaillerie de la Restauration par la richesse des pierres, la qualité de leur monture et l’inspiration classique.
La duchesse d’Angoulême (1778-1851), fille de Louis XVI et nièce de Louis XVIII reçut cette parure de son oncle. Elle possédait déjà une parure d’émeraudes livrée par le joaillier Paul-Nicolas Ménière dès 1814. Cette parure comprenait un peigne, un collier, des bracelets et des boucles d’oreilles. Le diadème, au contraire de la parure, propriété de la duchesse d’Angoulême, est inscrit sur l’inventaire des Diamants de la Couronne. Il utilise en effet quatre grosses émeraudes achetées par Louis XVIII et des diamants provenant des collections de la Couronne. Sous le Second Empire, le diadème fut porté par l’Impératrice Eugénie qui appréciait particulièrement les émeraudes. Puis il fut vendu avec les autres bijoux de la Couronne en 1887 avant de réapparaître dans une collection privée.
Caractéristiques matérielles
Dimensions
Hauteur : 6,8 cm ; Largeur : 19 cm ; Profondeur : 17 cm
Matière et technique
Matériau : diamant
Matériau : émeraude
Matériau : argent
Matériau : émeraude
Matériau : argent
Lieux et dates
Date de création / fabrication
Epoque / période : Restauration (1814-1830) (Occident->époque contemporaine)
Date de création/fabrication : 1819 - 1820
Date de création/fabrication : 1819 - 1820
Lieu de création / fabrication / exécution
Paris (France->Ile-de-France = Ile de France)
Données historiques
Historique de l'œuvre
Vente des Diamants de la Couronne, 12-13 mai 1887, n°27; adjugé pour 45 900 francs à M. Bachruch; acquis par le comte Emanuel Andrassy (1821-1891) et resté chez ses descendants; vente Londres, Sotheby's, 24 juin 1954, lot 91; adjugé 5 500 livres à Mr. Barwis; acquis par lord Lambton; acquis par le musée du Louvre, avec la contribution du fonds du Patrimoine en 2002.
Détenteur précédent / commanditaire / dédicataire
Andrassy, Emanuel, Collectionneur
Angoulême, Marie-Thérèse Charlotte de France, duchesse d', Collectionneur
Angoulême, Marie-Thérèse Charlotte de France, duchesse d', Collectionneur
Mode d’acquisition
achat
Date d’acquisition
date d'arrivée au Musée : 2002
Propriétaire
Etat
Affectataire
Musée du Louvre, Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
Localisation de l'œuvre
Emplacement actuel
Denon, [OArt] Salle 705 - Galerie d'Apollon, Vitrines centrales, Vitrines des diamants, vitrine Empire
Index
Mode d'acquisition
Période
Lieux
Type
Bibliographie
- Dion-Tenenbaum, Anne (dir.), Les diamants de la Couronne et joyaux des souverains français, Editions Faton, 2023, p. 124, 174-177, cat. 21
- Alcouffe, Daniel ; Baratte, Sophie ; Coquery, Emmanuel ; Dion, Anne ; Durand, Jannic ; Gaborit-Chopin, Danielle ; Mabille, Gérard ; Malgouyres, Philippe ; Rochebrune, Marie-Laure de ; Taburet-Delahaye, Elisabeth ; Kriser, Danièle ; Frémontier-Murphy, Camille ; Vittet, Jean, Nouvelles acquisitions du département des Objets d'art : 1995-2002, [Musée du Louvre, département des Objets d'art], Paris, Réunion des musées nationaux, 2003, cat. 126
- Dion-Tenenbaum, Anne, « Le diadème en émeraudes et brillants des Diamants de la Couronne au département des Objets d'art du Louvre », Revue du Louvre. La revue des musées de France, 4, octobre 2002,
- L'Objet d'art de la saison n° 22, octobre 2002, 2002,
Expositions
- Tiaras Today, Londres (Royaume Uni), Victoria and Albert Museum, 21/03/2002 - 14/07/2002
Dernière mise à jour le 21.03.2024
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
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