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Cadran équinoxial avec canon de midi et cadran polaire universel
1783
Lieu de création : Paris
OA 10763
Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
Actuellement visible au Louvre
Salle 609
Aile Sully, Niveau 1
Numéro d’inventaire
Numéro principal : OA 10763
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
Rousseau,
Fabricant, facteur
description
Dénomination / Titre
Titre : Cadran équinoxial avec canon de midi et cadran polaire universel
Type d'objet
instrument scientifique (mesure, calcul, observation, etc.)
Description / Décor
"La base élégamment découpée de ce cadran multiple est munie de quatre pieds à vis et d’un niveau à bulle qui permettent de fixer l’instrument sur un niveau parfaitement horizontal ; un second niveau à bulle était fixé, perpendiculairement au précédent, sur le petit côté, il n’en reste que les trois trous de fixation. Une boussole, avec une aiguille composée de deux triangles, se trouve au centre de la base. Elle est gravée, autour d’une rosace centrale, d’une rose des vents à huit directions désignées par les initiales de leur nom français et, de part et d’autre des points nord et sud, d’une échelle de 30° pour la déclinaison magnétique (numérotée de dix en dix, 10-30). Un levier actionné par une vis sert à bloquer l’aiguille contre la paroi en verre de la boussole lorsque cette dernière n’est pas utilisée.
Sur les côtés de la base, deux quart de cercle gradués en degrés de 30° à 70° (numérotés de dix en dix) sont reliés par un axe qui porte la tale du cadran polaire. Deux encoches sur les bords de cette table (avec un trait pour index) coulissent sur les quarts de cercle afin de régler, suivant la latitude du lieu, l’inclinaison du cadran polaire (d’où le nom d’universel) et du cadran équinoxial fixé au-dessus ; l’ajustement est obtenu en tournant la tige filetée – ultérieurement modifiée – fixée d’un côté à la base et de l’autre à un bras articulé, attaché lui-même aux cadran. Le gnomon du cadran polaire, parallèle à sa table, est constitué d’une barre dont l’ombre indique les heures (VIII – XII – IIII, avec divisions jusqu’au quart d’’heure), tandis qu’un petit trou central donne à midi la position du Soleil dans le zodiaque (échelles des douze signes correspondants). Ce cadran saisonnier aide à régler la lentille du canon à poudre.
Le cadran équinoxial se compose d’un disque perpendiculaire au cadran polaire et gravé de l’échelle horaire (VI – XII – VI, en divisions de cinq minutes, numérotées 15, 30, 45). L’heure y est indiquée par un index (l’ergot) fixé sous un cercle parallèle au disque horaire et portant un canon à poudre ainsi qu’une lentille ; ce cercle doit tourner jusqu’à ce que les rayons du Soleil focalisés par la lentille tombent sur l’endroit du canon où la poudre s’enflamme à midi. Le canon de midi, qui sert donc aussi de viseur au cadran équinoxial, est situé sur un plateau incliné par deux arcs de 60 degrés ; ces deux arcs ont dû être modifiés ultérieurement puisqu’ils devraient être divisés en degrés de colatitude (ou du moins correspondre à celle de Paris) pour placer le plateau qu’ils soutiennent parallèlement à l’horizontale. De ce plateau s’élèvent encore deux nouveaux arcs portant une échelle zodiacale (avec les symboles de douze signes). Ils servent à régler chaque jour la hauteur de la lentille montée, à l’aide de vis papillons, sur deux bras partant de leur centre (et gravés d’un trait pour index). La lentille peut ainsi focaliser les rayons du Soleil sur le canon et signaler midi aux environ lorsque la bouche à feu est chargée et positionnée dans l’axe du méridien. Comme l’échelle zodiacale correspond à la hauteur du Soleil (à midi) au cours de l’année pour la seule latitude de Paris, le cadran équinoxial et son canon ne sont pas universels.
Cet instrument original indique l’heure avec une précision qui n’excède pas les 5 minutes, sauf pour midi." (Frémontier-Murphy, 2002, p. 145-146)
Sur les côtés de la base, deux quart de cercle gradués en degrés de 30° à 70° (numérotés de dix en dix) sont reliés par un axe qui porte la tale du cadran polaire. Deux encoches sur les bords de cette table (avec un trait pour index) coulissent sur les quarts de cercle afin de régler, suivant la latitude du lieu, l’inclinaison du cadran polaire (d’où le nom d’universel) et du cadran équinoxial fixé au-dessus ; l’ajustement est obtenu en tournant la tige filetée – ultérieurement modifiée – fixée d’un côté à la base et de l’autre à un bras articulé, attaché lui-même aux cadran. Le gnomon du cadran polaire, parallèle à sa table, est constitué d’une barre dont l’ombre indique les heures (VIII – XII – IIII, avec divisions jusqu’au quart d’’heure), tandis qu’un petit trou central donne à midi la position du Soleil dans le zodiaque (échelles des douze signes correspondants). Ce cadran saisonnier aide à régler la lentille du canon à poudre.
Le cadran équinoxial se compose d’un disque perpendiculaire au cadran polaire et gravé de l’échelle horaire (VI – XII – VI, en divisions de cinq minutes, numérotées 15, 30, 45). L’heure y est indiquée par un index (l’ergot) fixé sous un cercle parallèle au disque horaire et portant un canon à poudre ainsi qu’une lentille ; ce cercle doit tourner jusqu’à ce que les rayons du Soleil focalisés par la lentille tombent sur l’endroit du canon où la poudre s’enflamme à midi. Le canon de midi, qui sert donc aussi de viseur au cadran équinoxial, est situé sur un plateau incliné par deux arcs de 60 degrés ; ces deux arcs ont dû être modifiés ultérieurement puisqu’ils devraient être divisés en degrés de colatitude (ou du moins correspondre à celle de Paris) pour placer le plateau qu’ils soutiennent parallèlement à l’horizontale. De ce plateau s’élèvent encore deux nouveaux arcs portant une échelle zodiacale (avec les symboles de douze signes). Ils servent à régler chaque jour la hauteur de la lentille montée, à l’aide de vis papillons, sur deux bras partant de leur centre (et gravés d’un trait pour index). La lentille peut ainsi focaliser les rayons du Soleil sur le canon et signaler midi aux environ lorsque la bouche à feu est chargée et positionnée dans l’axe du méridien. Comme l’échelle zodiacale correspond à la hauteur du Soleil (à midi) au cours de l’année pour la seule latitude de Paris, le cadran équinoxial et son canon ne sont pas universels.
Cet instrument original indique l’heure avec une précision qui n’excède pas les 5 minutes, sauf pour midi." (Frémontier-Murphy, 2002, p. 145-146)
Inscriptions
Signature :
"ROUSSEAU INVENIT FECIT APARIS · 1783" (sur la tranche du cercle équinoxial)
"ROUSSEAU INVENIT FECIT APARIS · 1783" (sur la tranche du cercle équinoxial)
Caractéristiques matérielles
Dimensions
Hauteur : 33,5 cm (sans les pieds) ; Hauteur : 5,5 cm (pieds) ; Longueur : 33,2 cm (objet) ; Largeur : 24,2 cm (objet)
Matière et technique
Matériau/Technique : Alliage cuivreux, verre, acier (moitié bleui, moitié poli)
Matériau : alliage cuivreux
Matériau : verre
Matériau : acier
Technique : bleui (techniques métal)
Technique : poli = polissage (techniques métal)
Matériau : alliage cuivreux
Matériau : verre
Matériau : acier
Technique : bleui (techniques métal)
Technique : poli = polissage (techniques métal)
Lieux et dates
Date de création / fabrication
Epoque / période : Louis XVI (1774-1792) (Occident->époque moderne = Ancien Régime->dynastie des Bourbons)
Date de création/fabrication : 1783
Date de création/fabrication : 1783
Lieu de création / fabrication / exécution
Paris (France->Ile-de-France = Ile de France)
Données historiques
Détenteur précédent / commanditaire / dédicataire
M. Landau, Nicolas, Collectionneur
Mme Landau, Marcelle, Donateur (don d'un ensemble de 166 instruments scientifiques, en exécution des volontés de son époux Nicolas Landau)
Mme Landau, Marcelle, Donateur (don d'un ensemble de 166 instruments scientifiques, en exécution des volontés de son époux Nicolas Landau)
Mode d’acquisition
don manuel
Date d’acquisition
date : 1979
date de l'arrêté/décision : 22/11/1979
date de l'arrêté/décision : 22/11/1979
Propriétaire
Etat
Affectataire
Musée du Louvre, Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
Localisation de l'œuvre
Emplacement actuel
Sully, [OArt] Salle 609 - Nicolas et Simone Landau, Vitrine 5
Index
Mode d'acquisition
Période
Lieux
Bibliographie
- Frémontier-Murphy, Camille, Les Instruments de mathémathiques, XVIe-XVIIIe siècle : cadrans solaires, astrolabes, globes, nécessaires de mathématiques, instruments d'arpentage, microscopes, RMN, Paris, 2002, p. 145-146, ill. pl. V et p. 146, N° 82
Expositions
- La Passion de la Liberté. Des Lumières au romantisme, Bordeaux (Externe, France), Musée des Beaux-Arts, 19/06/2019 - 13/10/2019
- La Révolution française et l'Europe, Paris (Externe, France), Galeries nationales du Grand Palais, 14/03/1989 - 26/06/1989
Dernière mise à jour le 25.10.2024
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
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