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Collier en émeraudes de la parure de Marie-Louise
                  
                                          1810
                                      
                
              
                              
              
                                                                        
                  
                    Lieu de création : Paris                                                          
                
              
                                            OA 12155
              
                                            Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
              
              
              - Numéro d’inventaire
- Numéro principal : OA 12155
- Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
- 
                                                                           Nitot, François-Régnault
                        (1779 - 1853), Joaillier
                        
 
- Dénomination / Titre
- Titre : Collier en émeraudes de la parure de Marie-Louise
- Type d'objet
- bijou, parure, amulette ; gemme et pierre dure
- Description / Décor
- La parure complète, offerte par Napoléon à Marie-Louise à l'occasion de leur mariage, elle fut livrée à la fin du mois de mars 1810, comprenait un diadème, un collier (OA 12155), une paire de boucles d'oreilles (OA 12156) et un peigne.
 Le collier se compose de 32 émeraudes dont 10 en poire, 1 138 diamants dont 874 en brillant et 264 en rose.
 Dix grosses émeraudes alternativement ovales ou en losange, ceintes de diamants, sont reliées par des palmettes enchâssant une petite émeraude ronde; à chacune des grosses émeraudes est suspendue une émeraude en poire cerclée de diamants. L’émeraude centrale (13,75 carats métriques), de forme ovale, est taillée à huit pans.
 
 Pour son mariage avec l’archiduchesse autrichienne, le 2 avril 1810, Napoléon commanda à la maison Nitot deux somptueuses parures : l’une en émeraudes et diamants, l’autre en opales et diamants; toutes deux étaient destinées à entrer dans l’écrin personnel de la jeune impératrice, à la différence des deux éblouissantes parures de diamants et de perles et diamants, ou de parures de moindre valeur, comme celle en or et mosaïque (musée du Louvre), fournies en même temps par le même joaillier, mais inscrites à l’inventaire des diamants de la Couronne.
 La maison « Etienne Nitot et fils » était alors dirigée par François-Régnault Nitot (1779-1853), qui avait succédé à son père Etienne après son décès en mars 1809.
 Lorsque Marie-Louise quitte Paris le 29 mars 1814, elle emporte toutes ses parures; elle doit cependant restituer les diamants de la Couronne à l'émissaire des Bourbons mais elle garde ses bijoux personnels. Elle lègue la parure d'émeraude à son cousin Léopold II de Habsbourg, grand-duc de Toscane dont les descendants la conservent jusqu'en 1953. A cette date, elle sera cédée au joaillier Van Cleef & Arpels. Les émeraudes du diadème sont alors vendues une à une; une riche collectionneuse américaine l'achète, fait sertir des turquoises à la place des émeraudes et le lègue à la Smithsonian Institution en 1966. Le peigne a été transformé. Le collier et la paire de boucles d'oreilles ont été heureusement préservés dans leur état d'origine et ont rejoint les collections du musée du Louvre en 2004 grâce au fonds du Patrimoine et à la Société des Amis du Louvre.
- Dimensions
- Longueur : 43 cm ; Hauteur : 7 cm
- Matière et technique
- 
                      Matériau : or
 Matériau : diamant
 Matériau : émeraude
- Date de création / fabrication
- Epoque / période : Premier Empire (1804-1814) (Occident->époque contemporaine)
 
 Date de création/fabrication : 1810
- Lieu de création / fabrication / exécution
- Paris (France->Ile-de-France = Ile de France)
- Historique de l'œuvre
- Parure offerte par Napoléon à Marie-Louise en 1810 ; léguée en 1847 par Marie-Louise à sa tante Elisabeth (1800-1856) ; passée à son fils Léopold (1823-1898), archiduc de Toscane, puis à sa cousine Marie-Thérèse (1862-1933), épouse de Karl Stephan, duc de Teschen ; Karl Albrecht (1888-1951), époux d'Alice Ankarcrona; Karl Stephan (1921-2018) ; vendue en 1953 aux joailliers Van Cleef et Arpels; baronne Elie de Rothschild ; acquise en 2004 avec la participation du fonds du Patrimoine et de la Société des Amis du Louvre.
- Détenteur précédent / commanditaire / dédicataire
- 
                                                                        Marie-Louise; impératrice des Français, Propriétaire
 Baron Rothschild, Elie de, Collectionneur
 
- Mode d’acquisition
- achat avec participation des Amis du Louvre
- Date d’acquisition
- 
                        date de comité/commission : 13/05/2004
 date du conseil : 19/05/2004
 date de l'arrêté/décision : 21/05/2004
- Propriétaire
- Etat
- Affectataire
- Musée du Louvre, Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
- Emplacement actuel
- 
                      non exposé
- Mode d'acquisition
- achat avec participation des Amis du Louvre
- Période
- Premier Empire (1804-1814)
- Lieux
- Paris
- 
                        Dion-Tenenbaum, Anne (dir.), Les diamants de la Couronne et joyaux des souverains français, Editions Faton, 2023, p. 140-143, cat. 15
- 
                        1810 : la politique de l'amour : Napoléon Ier et Marie-Louise à Compiègne, cat. exp. (Compiègne, Musée national du Palais impérial de Compiègne, 28 mars - 19 juillet 2010), Paris, RMN, 2010, p. 98, fig. 117
- 
                        Société des Amis du Louvre. 2000-2010. Dix ans d'acquisitions, Paris, Editions du musée du Louvre (Grande Galerie, le journal du Louvre); TTM éditions, 2010, p. 39;49, p. 39
- 
                        Laveissière, Sylvain (dir.), Laveissière, Sylvain, Napoléon et le Louvre, Paris, Louvre éditions / Fayard, 2004, p. 95-96, ill. 97