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Coffre à décor de marqueterie
1714
Lieu de création : Hesse (?)
OAR 430
Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
Œuvre récupérée à la fin de la Seconde Guerre mondiale, déposée par l'office des biens et intérêts privés (OBIP). Consulter la base de données ministérielle Rose Valland consacrée aux œuvres dites MNR (Musées nationaux récupération).
Numéro d’inventaire
Numéro principal : OAR 430
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
description
Dénomination / Titre
Titre : Coffre à décor de marqueterie
Type d'objet
coffre
Description / Décor
Inscriptions
Inscription :
"OAR 430" et "X [???] (au revers, coin supérieur gauche pour le numéro d'inventaire et marque à la craie blanche quasi illisible)
sur la partie centrale de la façade du coffre "Maria Katrina [?] Anno 1714 [?]"
"OAR 430" et "X [???] (au revers, coin supérieur gauche pour le numéro d'inventaire et marque à la craie blanche quasi illisible)
sur la partie centrale de la façade du coffre "Maria Katrina [?] Anno 1714 [?]"
Caractéristiques matérielles
Dimensions
Hauteur : 75 cm ; Largeur : 146,5 cm ; Profondeur : 59 cm ; Poids : 80 kg
Matière et technique
Matériau : chêne
Matériau : satiné = bois satiné
Matériau : citronnier
Matériau : ébène
Technique : marqueté = marqueterie (techniques bambou/ bois/ corne/ ivoire/ écaille)
Matériau : métal
Matériau : satiné = bois satiné
Matériau : citronnier
Matériau : ébène
Technique : marqueté = marqueterie (techniques bambou/ bois/ corne/ ivoire/ écaille)
Matériau : métal
Lieux et dates
Date de création / fabrication
Epoque / période : Louis XIV (1643-1715) (Occident->époque moderne = Ancien Régime->dynastie des Bourbons) (?)
Date de création/fabrication : 1714 (bibliographie/travail de référence)
Date de création/fabrication : 1714 (bibliographie/travail de référence)
Lieu de création / fabrication / exécution
Hesse (Europe->Allemagne) (?)
Données historiques
Historique de l'œuvre
un inventaire de l’ERR tamponné à la date du 14 décembre 1943, stipule que dans le cadre de la Möbel Aktion, le coffre a été transféré du dépôt Fresnel à celui du Jeu de Paume le 14 octobre 1943 par les Dr Roskamp et Fleischer (cf. Coblence, Bundesarchiv, B 323/298 B, ERR Jeu de Paume Inventories). Il fut probablement saisi peu avant chez un propriétaire français encore inconnu à ce jour. En novembre 1943, il est exposé au jeu de Paume (cf. sur Fold3 - Photos of Exhibit of Artworks appropriated by ERR, cliché 260-JP-11, œuvres exposées au JP en novembre 1943 selon une inscription au revers d’un cliché précédent, adresse : https://www.fold3.com/image/312419214).
Sur l’en-tête du même document, il est spécifié que l’inventaire des œuvres est dressé le 11 novembre 1943 par les Dr Borchers et Roskamp. A cette occasion, le coffre reçoit le numéro « MA-M 119 » (cf. fiche de l’ERR-Möbel Aktion n° MA-M 119 ainsi que Document : fiche de la base du jeu de Paume) puis est vraisemblablement photographié (cf. la Courneuve, archives du MAE, album photographique 209SUP_1043, dépôt MIT-Aktion Meubles, métaux, Tap., Objets d’Extrême-Orient, cliché RA 242-B 53 MA Meubles).
Une liste d’emballage de caisses envoyées vers les dépôts de l’ERR de Nikolsburg et Seisenegg nous apprend que le coffre est alors expédié vers celui de Seisenegg (Autriche) par le convoi n° 6.525.239 du 23 novembre 1943, l’emballage de la caisse n° 81 le contenant est supervisé par le responsable du pack Alexandre (cf. Document : « Einsatzstab RR/Kisten-Verzeichnis-Einsatzstelle : M-Aktion Möbel …» et pour le convoi, voir La Courneuve, archives du MAE, MAE/ARD/RA/carton 105).
Le dépôt de Seisenegg/Amstetten étant évacué en 1944 vers les mines d’Alt Aussee, nous pouvons supposer que le coffre a suivi le même chemin. Mais actuellement aucuns documents d’archives n’ont été trouvés pouvant étayer cette hypothèse. Le coffre revient en France à une date inconnue.
Dans la liste de préparation aux commissions de choix des oeuvres de la récupération artistique (dite liste OBIP), les éléments suivants concernant l'OAR 430 sont indiqués (de manière manuscrite) : « [page : ] - Mobilier N° d'ordre : MP ; N° allemand : [néant] ; N° d'Inv. : [néant] ; Provenance : [néant] ; Pays ou époque : [co?] ; Auteur : [430] ; Sujet : coffre ; Matière : marqueterie XVIE ; Observations : [néant] ; Attribution : [néant] ».
Ce coffre a été inscrit sur la liste des oeuvres mises à la disposition des musées nationaux par l'OBIP. Il est retenu lors de la cinquième commission de choix des oeuvres de la récupération artistique du 25 octobre 1950, pris en charge par la direction des musées de France et confié par celle-ci à la garde du musée du Louvre (département des Objets d'art) en 1951. Puis le coffre a été inscrit dans l'Inventaire Objets d'Art Récupération (OAR), établi par Hubert Landais, sous le numéro OAR 430. Ce coffre est envoyé au château de Compiègne ; il est déposé en 1959 au Mobilier national ; le dépôt est renouvelé le 29 juillet 1964. Le coffre revient au département des Objets d'art du musée du Louvre le 2 octobre 2003 ; il est actuellement conservé dans les réserves de ce département.
Sur l’en-tête du même document, il est spécifié que l’inventaire des œuvres est dressé le 11 novembre 1943 par les Dr Borchers et Roskamp. A cette occasion, le coffre reçoit le numéro « MA-M 119 » (cf. fiche de l’ERR-Möbel Aktion n° MA-M 119 ainsi que Document : fiche de la base du jeu de Paume) puis est vraisemblablement photographié (cf. la Courneuve, archives du MAE, album photographique 209SUP_1043, dépôt MIT-Aktion Meubles, métaux, Tap., Objets d’Extrême-Orient, cliché RA 242-B 53 MA Meubles).
Une liste d’emballage de caisses envoyées vers les dépôts de l’ERR de Nikolsburg et Seisenegg nous apprend que le coffre est alors expédié vers celui de Seisenegg (Autriche) par le convoi n° 6.525.239 du 23 novembre 1943, l’emballage de la caisse n° 81 le contenant est supervisé par le responsable du pack Alexandre (cf. Document : « Einsatzstab RR/Kisten-Verzeichnis-Einsatzstelle : M-Aktion Möbel …» et pour le convoi, voir La Courneuve, archives du MAE, MAE/ARD/RA/carton 105).
Le dépôt de Seisenegg/Amstetten étant évacué en 1944 vers les mines d’Alt Aussee, nous pouvons supposer que le coffre a suivi le même chemin. Mais actuellement aucuns documents d’archives n’ont été trouvés pouvant étayer cette hypothèse. Le coffre revient en France à une date inconnue.
Dans la liste de préparation aux commissions de choix des oeuvres de la récupération artistique (dite liste OBIP), les éléments suivants concernant l'OAR 430 sont indiqués (de manière manuscrite) : « [page : ] - Mobilier N° d'ordre : MP ; N° allemand : [néant] ; N° d'Inv. : [néant] ; Provenance : [néant] ; Pays ou époque : [co?] ; Auteur : [430] ; Sujet : coffre ; Matière : marqueterie XVIE ; Observations : [néant] ; Attribution : [néant] ».
Ce coffre a été inscrit sur la liste des oeuvres mises à la disposition des musées nationaux par l'OBIP. Il est retenu lors de la cinquième commission de choix des oeuvres de la récupération artistique du 25 octobre 1950, pris en charge par la direction des musées de France et confié par celle-ci à la garde du musée du Louvre (département des Objets d'art) en 1951. Puis le coffre a été inscrit dans l'Inventaire Objets d'Art Récupération (OAR), établi par Hubert Landais, sous le numéro OAR 430. Ce coffre est envoyé au château de Compiègne ; il est déposé en 1959 au Mobilier national ; le dépôt est renouvelé le 29 juillet 1964. Le coffre revient au département des Objets d'art du musée du Louvre le 2 octobre 2003 ; il est actuellement conservé dans les réserves de ce département.
Mode d’acquisition
attribution par l'office des biens et intérêts privés (MNR)
Date d’acquisition
date de l'arrêté : 1951 (d'attribution)
Propriétaire
Musées Nationaux Récupération
Localisation de l'œuvre
Emplacement actuel
non exposé
Index
Mode d'acquisition
Période
Lieux
Type
Bibliographie
- Bos, Agnès, Mobilier du Moyen-Age et de la Renaissance. La collection du Musée du Louvre, Paris, Louvre éditions ; Somogy éditions d'art, 2019, p. 412, fig. p. 410 et cat. 107.1 p. 413, n° 107
Dernière mise à jour le 25.01.2022
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
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