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Quatre portes d'un buffet bas
1800 / 1815 (Début du XIXe siècle)
Lieu de création : France
OAR 427 2
Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
Œuvre récupérée à la fin de la Seconde Guerre mondiale, déposée par l'office des biens et intérêts privés (OBIP). Consulter la base de données ministérielle Rose Valland consacrée aux œuvres dites MNR (Musées nationaux récupération).
Numéro d’inventaire
Numéro principal : OAR 427 2
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
description
Dénomination / Titre
Titre : Quatre portes d'un buffet bas
Type d'objet
mobilier ; buffet
Description / Décor
Quatre portes d'un buffet bas, sans le bâti.
Caractéristiques matérielles
Dimensions
Epaisseur : 3,5 cm (porte VII) ; Epaisseur : 3,5 cm (porte VIII) ; Epaisseur : 3,5 cm (porte IX) ; Epaisseur : 3,5 cm (porte X) ; Hauteur : 65,5 cm (porte VII) ; Hauteur : 65,5 cm (porte VIII) ; Hauteur : 65,5 cm (porte IX) ; Hauteur : 65 cm (porte X) ; Largeur : 50 cm (porte VII) ; Largeur : 54 cm (porte VIII) ; Largeur : 49 cm (porte IX) ; Largeur : 49 cm (porte X)
Matière et technique
Matériau : bois
Technique : ciré (techniques bambou/ bois/ corne/ ivoire/ écaille)
Technique : ciré (techniques bambou/ bois/ corne/ ivoire/ écaille)
Lieux et dates
Date de création / fabrication
Epoque / période : époque contemporaine (Occident)
Date de création/fabrication : 1800 - 1815
Date de création/fabrication : 1800 - 1815
Lieu de création / fabrication / exécution
France (Europe)
Données historiques
Historique de l'œuvre
ce buffet a été enregistré sur les listes de l'OBIP sous le numéro 47292 : « n° d'ordre : 23 ; n° allemand : 47292 ; n° d'Inv. : 165 ; Provenance : Munich ; Pays ou Epoque : néant ; Sujet : [Buffet] ; Matière : [bois] ». Dans la liste du trente-cinquième convoi en provenance de Munich et à destination de Paris, on trouve effectivement ce buffet sous le numéro 47292 : « Run. No. of 35th shipm. : 290 ; French Run. No 14739 ; Munich Arr. No : 47292/Munich, Gysslingstr. 2 ; 19th cent., 1st half ; Subject : Side board with 4 doors and marble slab ; Presumed owner : [Unknown owner] ; History : [Acquired in France] ». Ce numéro permet également d'identifier le buffet sur le calepin de déballage de ce convoi à Paris. Le déballage a eu lieu le 4 mai 1949 : « [n°] 47292, grand bahut 4 portes, vendu ».
Le buffet aurait été acheté à Paris en 1940-1941 par le marchand d'art munichois Eugen Bruschwiller. On ignore le nom du vendeur et le prix de vente. Le buffet fut emporté à Munich par Eugen Bruschwiller, domicilié Lenbachplatz, 1. Il le revendit 800 RM le 25 mars 1941, au Generalbaurat, conseiller général dans les projets de construction, pour le château Schwarzburg. Ce dernier a également acquis, le même jour chez le même marchand, un bureau (OAR 115).
A l'issue de la guerre, le buffet est retrouvé par les forces américaines puis envoyé au Central Collecting Point de Munich, et enregistré sous le numéro 47292. Il est restitué par le Haut-Commissariat américain à l'Office des Biens et Intérêts Privés (OBIP), délégation du ministère français des Affaires étrangères pour les restitutions. Il revient à Paris le 2 mai 1949 sous le numéro d'ordre 290, par le trente cinquième convoi en provenance de Munich du 27 avril 1949. Ce buffet est inscrit sur la liste des oeuvres mises à la disposition des musées nationaux par l'OBIP.
Le buffet est retenu par la cinquième commission de choix des oeuvres de la récupération artistique du 25 octobre 1950 ; il est pris en charge par la direction des musées de France, et confié par celle-ci à la garde du musée du Louvre (département des Objets d'art) en 1951 et le buffet est alors inscrit dans l'Inventaire OAR (Objets d'Art Récupération) établi par Hubert Landais, sous le numéro OAR 427. Il est déposé en 1969 au musée national de la Céramique de Sèvres (ARD 12 décembre 1969 ; les portes sont restées au MNC) ; l'OAR 427 est actuellement conservé dans les réserves du département des Objets d'art (source : base POP Culture, base Rose Valland).
Le buffet aurait été acheté à Paris en 1940-1941 par le marchand d'art munichois Eugen Bruschwiller. On ignore le nom du vendeur et le prix de vente. Le buffet fut emporté à Munich par Eugen Bruschwiller, domicilié Lenbachplatz, 1. Il le revendit 800 RM le 25 mars 1941, au Generalbaurat, conseiller général dans les projets de construction, pour le château Schwarzburg. Ce dernier a également acquis, le même jour chez le même marchand, un bureau (OAR 115).
A l'issue de la guerre, le buffet est retrouvé par les forces américaines puis envoyé au Central Collecting Point de Munich, et enregistré sous le numéro 47292. Il est restitué par le Haut-Commissariat américain à l'Office des Biens et Intérêts Privés (OBIP), délégation du ministère français des Affaires étrangères pour les restitutions. Il revient à Paris le 2 mai 1949 sous le numéro d'ordre 290, par le trente cinquième convoi en provenance de Munich du 27 avril 1949. Ce buffet est inscrit sur la liste des oeuvres mises à la disposition des musées nationaux par l'OBIP.
Le buffet est retenu par la cinquième commission de choix des oeuvres de la récupération artistique du 25 octobre 1950 ; il est pris en charge par la direction des musées de France, et confié par celle-ci à la garde du musée du Louvre (département des Objets d'art) en 1951 et le buffet est alors inscrit dans l'Inventaire OAR (Objets d'Art Récupération) établi par Hubert Landais, sous le numéro OAR 427. Il est déposé en 1969 au musée national de la Céramique de Sèvres (ARD 12 décembre 1969 ; les portes sont restées au MNC) ; l'OAR 427 est actuellement conservé dans les réserves du département des Objets d'art (source : base POP Culture, base Rose Valland).
Mode d’acquisition
attribution par l'office des biens et intérêts privés (MNR)
Date d’acquisition
date de l'arrêté : 1951 (d'attribution)
Propriétaire
Musées Nationaux Récupération
Localisation de l'œuvre
Emplacement actuel
Sèvres (France), Musée national de la Céramique - Sèvres, Cité de la Céramique
Index
Mode d'acquisition
Période
Lieux
Dernière mise à jour le 06.07.2021
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
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