Télécharger
Suivant
Précédent

Les Quatre Eléments : La Terre

Boucher, François, école de
INV 24789, Recto
Département des Arts graphiques
Numéro d’inventaire
INV 24789, Recto
Anciens numéros d'inventaire :
NIII 29101
MA 12641
Référence de l'inventaire manuscrit :
vol.10, p.198
Collection
Département des Arts graphiques
Cabinet des dessins
Fonds des dessins et miniatures
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
Boucher, François (1703-1770), école de
Ecole française

Propositions d'attributions :
Boucher, François (1703-1770)
(Laing, Alastair, 2019)

description

Dénomination / Titre
Les Quatre Eléments : La Terre
Description / Décor
Commentaire :
Contre-épreuve de la Terre, suite des 'Quatre éléments', gravés par Pierre Aveline, d'après Boucher, voir aussi INV 24792 et INV 24805 (P. Jean-Richard, 1978,).
A propos de la contre-épreuve INV 24805 : 'Cette estampe fait partie d'une suite de Chinoiseries publiée chez Huquier, représentant les Quatre Eléments, annoncée dans le 'Mercure' de 1740. Une contre-épreuve à la sanguine dans le même sens, est conservée au Cabinet des Dessins du musée du Louvre (P. Jean-Richard, 1978).
'Cette contre-épreuve du dessin du Metropolitan Museum of Art est l'une des trois réalisée d'après les dessins de la série des Quatre Eléments du Louvre (seul l'Eau fait défaut)... les dessins perdus dont sont tirées ces contre-épreuves ont été exécutés par Boucher lui-même... La collection James A. de Rothschild à Waddesdon Manor comprend deux autres contre-épreuves de sanguine de Boucher qui faisaient partie de l'achat en bloc de la collection Carré par le baron Edmond de Rothschild en 1878. Elles concernent deux des six Chinoises avec ou sans enfants qui ont été gravées par l'émigré anglais John Ingram sous les titres 'Le Jeu d'échecs' et 'La Pâtée du petit chien' , et publiées à l'origine chez Jean-Michel Liotard puis par Benoît II Audran. Pendant un temps on a pensé qu'il s'agissait de contre-épreuves de dessin redessinées par le graveur, mais une comparaison attentive avec les gravures qui en découlent incite à revoir ce jugement...On constate en fait qu'Ingram dans le cas des estampes qu'il a réalisées d'après ces dessins , et Pierre Aveline pour les estampes d'après l'original du présent dessin et de ceux des trois autres éléments, introduisent plus de raffinement que Boucher dont le style de dessin est plus libre.' (Laing, 2019).

Bibliographie :
P. Jean-Richard, 'François Boucher : gravures et dessins provenant du Cabinet des dessins et de la collection Edmond de Rothschild au musée du Louvre', Paris, musée du Louvre, Paris,1971
P. Jean-Richard, 'Inventaire général des gravures. Ecole française. I. L'œuvre gravé de François Boucher dans la Collection Edmond de Rothschild', Paris 1978, p. 85, n° 232, repr.
P. Torres, 'Les Batailles de l'Empereur de Chine. La Gloire de Qianlong célébrée par Louis XV, une commande royale d'estampes', cat. exp. Paris, musée du Louvre, 11 février - 18 mai 2009, Paris, 2009, p. 152
Y. Rimaud & A. Laing, 'Une des provinces du Rococo. La Chine rêvée de François Boucher', cat. exp., Besançon, musée des Beaux-Arts et d'Archéologie, 9 novembre 2019 - 2 mars 2020, Besançon, 2019, pp. 252-257, n° 112 à 115

Caractéristiques matérielles

Dimensions
H. 0,324 m ; L. 0,214 m
Matière et technique
Dessin restauré

Données historiques

Historique de l'œuvre
Inventaire du musée Napoléon :
Inventaire du Musée Napoléon. Dessins. Vol.9, p.1699, chap. : Ecole française, Dessins en paquets. (...) Numéro : 12641.Idem & Maîtres divers /&. Numéro d'ordre dans l'oeuvre du maître : 2. Désignation des sujets : Cent cartons et feuilles, dont deux cartons à deux dessins. 102 nombre de dessins qui sont dans chaque paquet. Plus deux gravures. Origine : Idem & Collection nouvelle /&. Emplacement actuel : Idem & Calcographie du Musée Napoléon /&. Signe de recollement : Vu au crayon. Cote : 1DD41

Localisation de l'œuvre

Emplacement actuel
Petit format

L'œuvre est visible sur rendez-vous en salle de consultation des Arts graphiques.
Dernière mise à jour le 06.09.2021
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances