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Tête de satyre

Rubens, Petrus Paulus, copie d'après
INV 20033, Recto
Département des Arts graphiques
Numéro d’inventaire
INV 20033, Recto
Anciens numéros d'inventaire :
NIII 34020
Numéros de catalogues :
Flamands 1159
Référence de l'inventaire manuscrit :
vol.8, p.290
Collection
Département des Arts graphiques
Cabinet des dessins
Fonds des dessins et miniatures
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
Rubens, Petrus Paulus (1577-1640), copie d'après
Ecole flamande

Anciennes attributions :
Jordaens, Jacob (1593-1678), attribué à

Propositions d'attributions :
Fragonard, Jean-Honoré (1732-1806)
(Jaffé, Michael, 1956)
Fragonard, Jean-Honoré (1732-1806), attribué à
(Joulie, Françoise, 2012)

description

Dénomination / Titre
Tête de satyre
Description / Décor
Commentaire :
'Sortes de génies des bois dont l'apparition pouvait être terrifiante pour les voyageurs antiques, les satyres sont souvent associés dès leur apparition au cortège de Dionysos et par extension à toute procession joyeuse. C'est la raison de la présence de ce satyre dans la partie basse de 'La Félicité de la Régence', cycle à la gloire de l'épouse d'Henri IV peint par Rubens au palais du Luxembourg, aujourd'hui au musée du Louvre. Le brio de cet ensemble de Rubens visible à Paris en fait pour les artistes français une source d'enseignement intarissable, surtout au XVIIIe siècle. De Watteau à Fragonard, tous viennent s'en inspirer, et ce dernier se rend le 7 novembre 1767 avec Baudouin au Luxembourg. Aucune oeuvre de sa main peinte ou dessinée à cette occasion ne nous est connue. Or cette feuille à la touche très libre, soulignant avec une verve magistrale la malice du personnage, est l'oeuvre d'un artiste français que le sujet intéresse. Fragonard a beaucoup copié Rubens, il a souvent représenté dans des tableaux et gravures des satyres proches de celui-ci. Cet intérêt pour la personnalité du satyre, la liberté d'écriture de cette feuille ainsi que sa mise en page comparable à celle d'autres études de têtes de Fragonard comme 'L'Amour de l'Or' ont conduit Michael Jaffé à proposer dès 1956 une attribution à cet artiste' (Françoise Joulie, dans cat. exp. Oeuvres d'art du Musée du Louvre à Thessalonique. L'Europe et les mythes grecs : Dessins du Musée du Louvre, XVIe - XIXe siècles, par C. Loisel, Thessalonique, Fondation Teloglion, Aristotle Université de Thessalonique, 12 Octobre 2012 - 27 Janvier 2013, n° 4).
Voir aussi :
- Frits Lugt, 'Inventaire général des dessins des écoles du Nord, école flamande', Musée du Louvre, 1949, 2 vol., n° 1159 ;
- R.A d'Hulst, 'De tekeningen van Jakob Jordaens: bijdrage tot de geschiedenis van de XVIIe-eeuwse kunst in de zuidelijke Nederlanden', Brussel (Editeur: AWlsk, Paleis der academiën), 1956, p.454, n° 397 ;
- Anne-Marie Logan, « Reviews Rubens exhibitions 1977-1978 », dans Master Drawings, vol. 16, n° 4, 1978, p. 458 ;
- Pierre Rosenberg, 'Fragonard', Paris, 1987, fig.2, p. 227-228 ;
- Jean-Pierre Cuzin, 'Fragonard', Milan, Cinq continents, 2003, p.11 ;

Caractéristiques matérielles

Dimensions
H. 0,45 m ; L. 0,37 m
Matière et technique
Pinceau en encre noire, lavis gris, rehauts de gouache et d'aquarelle. Collé en plein sur un montage du XVIIIe siècle coupé.

Données historiques

Historique de l'œuvre
Baron Brunet-Denon, sa vente, Paris, 2 février 1846 n° 154 (Jordaens) ; acquis par le musée, marque du Louvre (L. 1886).
Détenteur précédent / commanditaire / dédicataire
Dernière provenance : Baron Brunet-Denon
Mode d’acquisition
achat

Localisation de l'œuvre

Emplacement actuel
Grand format

L'œuvre est visible sur rendez-vous en salle de consultation des Arts graphiques.

Expositions

- L'Europe et les mythes grecs. Dessins du musée du Louvre, XVIe - XIXe siècles
Etape :
Fondation Telloglion, Thessalonique, Grèce - 12 octobre 2012 - 27 janvier 2013
Dernière mise à jour le 06.09.2021
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances