Arabe assis par terre, de face, la tête enturbannée

RF 24469, Recto
vol.25, p.103

Département des Arts graphiques
Cabinet des dessins
Fonds des dessins et miniatures

Chassériau, Théodore (1819-1856)
Ecole française

Arabe assis par terre, de face, la tête enturbannée

Pendant son séjour en Algérie (mai- juin 1846), Chassériau a multiplié les études d'Arabes, notant parallèlement dans ses albums les sujets succeptibles d'être retranscrits en peinture. Théophile Gautier ne tarira pas d'éloges sur ces figures hiératiques, belles et graves, félicitant Chassériau d'avoir compris 'que les Arabes n'étaient que des statues grecques drapées de burnous et un peu brunies par le soleil d'Afrique' (à propos des Cavaliers arabes enlevant leurs morts). ('Souvenirs de voyages', 1992)
Les annotations manuscrites donnent des indications de couleur, d'atmosphère et de positionnement dans l'espace, conférant ainsi aux scènes représentées le caractère d'études préparatoires. (Carole Haensler in cat. d'exp. "A la recherche de l'Orient", Berne, Centre Paul Klee, février-mai 2009)

H. 0,256 m ; L. 0,186 m

Mine de plomb sur papier crème. Annoté autour du dessin, à la mine de plomb : 'blanc - teint bronzé - jeaune à raies rouges - la robe moi - la poche jeaune bronzé - le bas du costume blanc - la robe jeaune à raies rouges - homme de la Mecque'

1839

Atelier Chassériau, marque en bas à droite sur le folio 1 recto (L. 443) ; Frédéric Chassériau, frère aîné de l'artiste ; baron Arthur Chassériau, fils du cousin germain de l'artiste ; legs en 1934

Dernière provenance : Chassériau, Arthur

legs

1935

Chassériau, Arthur

Mecque, La - Algérie+ - Afrique+

Gautier, Théophile+

Chassériau, Théodore, Cavaliers arabes enlevant leurs morts

mine de plomb