Philosophe au livre ouvert

Numéro principal : INV 1741
Autre numéro d'inventaire : MR 947

Département des Peintures

Koninck, Salomon de (Amsterdam, 1609 - Amsterdam, 1656)
Pays-Bas École de

Titre : Philosophe au livre ouvert
Autre titre : Le Philosophe en méditation

Attribué aux XVIIIe et XIXe s. à Rembrandt et débaptisé aujourd’hui à la différence du pendant, INV. 1740, daté 1632, qui peut bien rester sous le nom de Rembrandt. Soit une habile réactualisation par le rembranesque Salomon Koninck, dans les années 1640, d’un schéma bien antérieur de Rembrandt. S’agirait-il alors d’un faux pendant réalisé pour le possesseur du Rembrandt de 1632, une dizaine d’années plus tard ? À moins que, comme il est plus probable, la mise en pendant des deux Philosophe ne se soit effectuée qu’au XVIIIe s., voir infra. – À dater vers 1640-1650.

Nature de marque :
cachet de cire

Hauteur : 0,28 m ; Hauteur avec accessoire : 0,535 m (agrandi postérieurement en haut d’environ 4 cm, contrairement à ce qui a été parfois écrit, cf. Foucart [1988], p. 23.) ; Largeur : 0,335 m ; Largeur avec accessoire : 0,605 m

huile sur bois (chêne)

2e quart du XVIIe siècle (1640 - 1650)

Acquis à une date indéterminée par Marc-René de Voyer, marquis d’Argenson (1722-1782), fils et neveu de deux ministres de Louis XV ; sans doute agrandi pour faire pendant au Philosophe en contemplation de Rembrandt (INV. 1740), acquis, lui, en 1748 par le même Voyer ; cédé vers 1751 avec son pendant à Claude-Alexandre de Villeneuve, comte de Vence (1702-1759), les deux Philosophe étant déjà cités chez Vence dans les années 1750 par Dezallier d’Argenville et Descamps ; gravé par L. Surugue en 1753 comme Rembrandt, Philosophe en méditation, le pendant l’étant en 1754 comme Philosophe en contemplation ; vente après décès du comte de Vence, Paris, 9-16 II 1761, no 38 (en pendant au no 39, avec notice commune pour les deux tableaux à vendre séparément) ; marquis de Vence, cousin germain du précédent ; Étienne-François, comte de Stainville, duc de Choiseul (1719-1785), ministre de Louis XV, lequel réunit bientôt à nouveau les deux Philosophe et les fait graver par Baillie en 1771 pour la publication de son cabinet en 1779 ; sa vente, Paris, 6 IV 1772, no 7 ou 8 (« deux petits tableaux connus sous le nom de Philosophes ») ; Donjeux, marchand d’art, Paris ; P. P. L. Randon de Boisset (1709-1776), Paris ; sa vente après décès, Paris, 27 II-25 III 1777, no 49 (pendants sous le même no) ; Perrin pour Millon d’Ailly, neveu de Randon de Boisset ; J. H. Fr. de Paule de Rigaud, comte de Vaudreuil (1740-1817), Paris ; sa vente, Paris, 24 XI 1784, no 28 (pendants sous le même no) ; acquis à cette vente (avec le pendant) par A. J. Paillet, marchand d’art à Paris, pour Louis XVI ; exposé à l’ouverture du Muséum (Louvre) en 1793, cat. no 62, Un philosophe lisant (cf. Dubreuil).

Voyer d'Argenson, Marc-René, Propriétaire
M. Paillet, Alexandre, Joseph, Acheteur
Louis XVI, roi de France

ancienne collection royale/de la Couronne

autres dates : 1793 (Exposé à l'ouverture du Muséum (Louvre).)

Etat

Musée du Louvre, Département des Peintures

ancienne collection royale/de la Couronne