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Serre-bijoux de l'Impératrice Joséphine, dit Grand écrin
1809
Lieu de création : Paris
OA 10246
Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
Actuellement visible au Louvre
Salle 553
Aile Richelieu, Niveau 1
Numéro d’inventaire
Numéro principal : OA 10246
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
Jacob, François-Honoré-Georges dit Jacob-Desmalter
dit aussi , Jacob-Desmalter, Desmalter (Paris, 1770 - Paris, 1841), Ebéniste, Atelier de, source documentaire ou archivistique
Percier, Charles (Paris, 22/08/1764 - Paris, 05/09/1838), Dessinateur, D'après
Chaudet, Antoine Denis (Paris, 1763 - Paris, 1810), Sculpteur ; Dessinateur, D'après, (pour le motif de la "naissance de la reine de la Terre")
Percier, Charles (Paris, 22/08/1764 - Paris, 05/09/1838), Dessinateur, D'après
Chaudet, Antoine Denis (Paris, 1763 - Paris, 1810), Sculpteur ; Dessinateur, D'après, (pour le motif de la "naissance de la reine de la Terre")
description
Dénomination / Titre
Titre : Serre-bijoux de l'Impératrice Joséphine, dit Grand écrin
Type d'objet
mobilier ; serre-bijoux
Description / Décor
Monumental par ses dimensions mais aussi par sa construction architecturale, le grand serre-bijoux est un meuble d’une extrême préciosité, le plus cher qu’ait livré l’ébéniste Jacob-Desmalter au Garde-Meuble. Il marie en effet des placages de rares bois exotiques (loupe de thuya, acajou, amarante), de bois français (loupe d'if), des ornements de nacre et des appliques de bronze d’une haute qualité.
Exécuté d'après un modèle de l'architecte Charles Percier (1764-1838), il a la forme d'un édifice porté par huit pieds verticaux en amarante reposant sur un soubassement rectangulaire en placage de thuya et d'amarante, orné de deux vases amovibles et d'une cassolette à parfum.
Le corps principal s'ouvre par trois vantaux en loupe de thuya où sont disposés trente tiroirs (dix dans chaque partie du corps central) pour ranger les bijoux. Au-dessus de la corniche s'élève un stylobate. Les corniches sont en amarante, par contre les intérieurs de l'armoire et les tiroirs sont en acajou massif.
Au-dessus de la partie centrale, un petit coffre s'ouvre à bascule, sommé de colombes.
Le serre-bijoux est enrichi de nombreux éléments en bronze, dont l'iconographie est liée à la parure. Au centre, la naissance de la reine de la Terre « à qui les Amours et les Déesses s'empressent de venir apporter leurs offrandes ». Longtemps attribués à Pierre-Philippe Thomire (1751-1843), les bronzes seraient probablement une création de la maison Jacob-Desmalter. Le modèle du sujet central est dû au sculpteur Antoine-Denis Chaudet (1763-1810) dont les dessins sont conservés au département des Arts graphiques du Louvre. Enfin sur chacun des vantaux latéraux se tient une déesse debout qui se tourne vers la scène centrale. L'ensemble de ce décor annonce la surcharge ornementale de la fin du XIXe siècle.
L'impératrice Joséphine ne posséda que peu de temps cette armoire servant de serre-bijoux. Ce meuble lui fut en effet livré en 1809 juste avant son divorce avec Napoléon et appartint donc ensuite à l'impératrice Marie-Louise, seconde épouse de l'Empereur.
Cette armoire à bijoux était destinée à la chambre à coucher de l'impératrice Joséphine (1763-1814) au château des Tuileries. Les bronzes dissimulent les serrures et des mécanismes permettent d'actionner tiroirs et compartiments secrets. Ces secrets ont tous été changés quand le meuble fut donné en 1810 à l'impératrice Marie-Louise (1791-1847). En 1812, le serre-bijoux dut être complété par deux autres meubles de l'ébéniste François-Honoré-Georges Jacob-Desmalter, plus petits mais de même style (OA 10247 et OA 10248).
Exécuté d'après un modèle de l'architecte Charles Percier (1764-1838), il a la forme d'un édifice porté par huit pieds verticaux en amarante reposant sur un soubassement rectangulaire en placage de thuya et d'amarante, orné de deux vases amovibles et d'une cassolette à parfum.
Le corps principal s'ouvre par trois vantaux en loupe de thuya où sont disposés trente tiroirs (dix dans chaque partie du corps central) pour ranger les bijoux. Au-dessus de la corniche s'élève un stylobate. Les corniches sont en amarante, par contre les intérieurs de l'armoire et les tiroirs sont en acajou massif.
Au-dessus de la partie centrale, un petit coffre s'ouvre à bascule, sommé de colombes.
Le serre-bijoux est enrichi de nombreux éléments en bronze, dont l'iconographie est liée à la parure. Au centre, la naissance de la reine de la Terre « à qui les Amours et les Déesses s'empressent de venir apporter leurs offrandes ». Longtemps attribués à Pierre-Philippe Thomire (1751-1843), les bronzes seraient probablement une création de la maison Jacob-Desmalter. Le modèle du sujet central est dû au sculpteur Antoine-Denis Chaudet (1763-1810) dont les dessins sont conservés au département des Arts graphiques du Louvre. Enfin sur chacun des vantaux latéraux se tient une déesse debout qui se tourne vers la scène centrale. L'ensemble de ce décor annonce la surcharge ornementale de la fin du XIXe siècle.
L'impératrice Joséphine ne posséda que peu de temps cette armoire servant de serre-bijoux. Ce meuble lui fut en effet livré en 1809 juste avant son divorce avec Napoléon et appartint donc ensuite à l'impératrice Marie-Louise, seconde épouse de l'Empereur.
Cette armoire à bijoux était destinée à la chambre à coucher de l'impératrice Joséphine (1763-1814) au château des Tuileries. Les bronzes dissimulent les serrures et des mécanismes permettent d'actionner tiroirs et compartiments secrets. Ces secrets ont tous été changés quand le meuble fut donné en 1810 à l'impératrice Marie-Louise (1791-1847). En 1812, le serre-bijoux dut être complété par deux autres meubles de l'ébéniste François-Honoré-Georges Jacob-Desmalter, plus petits mais de même style (OA 10247 et OA 10248).
Inscriptions
Inscription :
EL. B - TH (marques au fer rouge)
601 - TU 292 - T 19950 (Second Empire) - F. 650. C (inventaire de 1894) (numéros au pochoir noir)
EL. B - TH (marques au fer rouge)
601 - TU 292 - T 19950 (Second Empire) - F. 650. C (inventaire de 1894) (numéros au pochoir noir)
Caractéristiques matérielles
Dimensions
Hauteur : 2,76 m ; Largeur : 2 m ; Profondeur : 0,6 m
Matière et technique
Matériau/Technique : bronze doré
Technique : (ébénisterie)
Matériau : if (loupe d'if français)
Matériau : acajou
Matériau : amarante
Matériau : ébène
Matériau : nacre
Technique : (ébénisterie)
Matériau : if (loupe d'if français)
Matériau : acajou
Matériau : amarante
Matériau : ébène
Matériau : nacre
Lieux et dates
Date de création / fabrication
Epoque / période : Premier Empire (1804-1814) (Occident->époque contemporaine)
Date de création/fabrication : 1809
Date de création/fabrication : 1809
Lieu de création / fabrication / exécution
Paris (France->Ile-de-France = Ile de France)
Données historiques
Date d’acquisition
date d'arrivée au Musée : 01/1965
date d'affectation : 1986
date d'affectation : 1986
Propriétaire
Etat
Affectataire
Musée du Louvre, Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
Localisation de l'œuvre
Emplacement actuel
Richelieu, [OArt] Salle 553 - Valadier, Hors vitrine
Index
Bibliographie
- Caron, Mathieu, Du Palais au Musée. Le Garde-Meuble et l'invention du mobilier historique au XIXe siècle, Dijon, Mobilier National / éditions Faton, 2021, p. 170
- 1810 : la politique de l'amour : Napoléon Ier et Marie-Louise à Compiègne, cat. exp. (Compiègne, Musée national du Palais impérial de Compiègne, 28 mars - 19 juillet 2010), Paris, RMN, 2010, p. 133-134, fig. 168
- Laveissière, Sylvain (dir.), Laveissière, Sylvain, Napoléon et le Louvre, Paris, Fayard / Louvre éditions, 2004, p. 238-239, ill. 236-237
- Alcouffe, Daniel ; Dion, Anne ; Lefébure, Amaury, Le mobilier du musée du Louvre, 1, Dijon, Faton, 1993, n° 107
Expositions
- Incomparable Joséphine, Paris (France), Musée du Luxembourg, 12/03/2014 - 29/06/2014
Dernière mise à jour le 29.03.2024
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
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