INV 2585, Recto
NIII 22560
MA 12584
Inv. Ecole espagnole 24
vol.1, p.419

Département des Arts graphiques
Cabinet des dessins
Fonds des dessins et miniatures

YANEZ DE LA ALMEDINA Fernando (documenté en 1505-documenté en 1536)
Ecole espagnole
(Cordellier, Dominique, 1999)

Léonard de Vinci (Leonardo di ser Piero da Vinci, dit Leonardo da Vinci) (1452-1519), école de
(Reiset, Frédéric (inv. ms))
Luini, Bernardino (vers 1480-1532), école de
((Inventaire manuscrit du Cabinet des dessins))

ANGUISSOLA Sofonisba (Vers 1535-1625), attribué à
(Bora, Giulio, 1994)

Etude pour une sainte Madeleine éplorée

Ce dessin, classé à l'école de Léonard de Vinci dans l'inventaire manuscrit de Frédéric Reiset, a été reclassé parmi les feuilles de l'école de Bernardino Luini en 1987, puis parmi les originaux de Yanez de la Almedina en 1999. Il s'agit d'une étude en relation avec plusieurs peintures de l'artiste, en particulier avec la figure de la Madeleine éplorée dans 'Le Calvaire' (ancienne collection Montortal, puis Madrid, coll. privée) et dans 'La Lamentation sur le Christ mort' de la Cathédrale de Cuenca, en Espagne. Le motif a fait l'objet d'une autre étude plus poussée sur d'autres feuilles similaires (Louvre, Inv. 6795 ; Berlin, Kupferstichkabinett, Inv. KdZ 17241 - voir G. Bora, comm. écrite 1987).
En 1994, Giulio Bora a proposé l'attribution à Sofonisba Anguissola en suggérant d'y reconnaitre la même main de cinq dessins du Louvre (INV 2587, INV 2698, INV 6795, INV 6796, INV 9860) et de la feuille de Berlin citée plus haut (Inv. KdZ 17241, Kupferstichkabinett).
Selon P.M. Ibanez Martinez (1997, p. 127-142), ce dessin, qui n'a pas été réalisé ni pendant la période italienne de Yanez de la Almedina, ni pendant sa présence à Valence, serait à dater vers 1518-1519. Le même historien (1999, p. 157 et ss.) analyse ce dessin comme une interprétation à partir des personnages des cartons de Raffaello pour les tapis des 'Actes des Apôtres' dans la Chapelle Sixtine. En particulier, pour 'La Mort d'Ananie' et pour 'Le Châtiment d'Elymas'.

Bibliographie :
G. Bora, 'Sofonisba Anguissola e la sua formazione cremonese : Il ruolo del disegno', dans 'Sofonisba Anguissola e le sue sorelle', cat. exp. (Cremone, Centro culturale Santa Maria della Pietà, 17 septembre - 11 décembre 1994 ; Vienne, Kunsthistorisches Museum, janvier -mars 1995 ; Washington,The National Museum of Women in the Arts, avril - juin 1995), p. 81-82, 86, 88 notes 8 et 9 ;
D. Cordellier, 'Les dessins de Yanez de la Almedina', dans 'Hommage à Michel Laclotte, Etude sur la peinture du Moyen-Age et de la Renaissance', Milan, 1994, p. 416 ;
P.M. Ibanez Martinez, 'Dibujos y grabados en el proceso creador de Yanez', A.E.A., n° 278, 1997, p.127-142 ;
D. Cordellier, dans cat. exp. 'Fernando Spagnolo', Florence, Casa Buonarroti, 1998, n° 25 ;
P.M. Ibanez Martinez, 'Fernando Yanez de la Almedina. La incognita Yanez', Universidad de Castilla-La Mancha, 1999, p.154-155, 461 n° 10.2.1 ;
Fernando Checa Cremades, 'Carolus : Museo de Santa Cruz', Toledo, 6 de octubre de 2000 a 12 de enero de 2001, p. 108 ;
L. Boubli, 'Musée du Louvre, Département des Arts graphiques, inventaire Général des dessins de l'Ecole espagnole, XVIe-XVIIIe siècles', Paris, 2002, p. 44, 45 n° 24

H. 0,075 m ; L. 0,082 m

Pointe de métal, traces de rehauts gouache blanche, sur papier préparé beige. Mis au carreau à la pointe de métal. Annotation à la pointe de métal en haut à gauche : '20', repassé à la mine de plomb : '28'.

E. Jabach ; paraphe (L. 2959), au verso ; dessin dit du 'Rebut' - Entré dans le Cabinet du Roi en 1671, paraphe A. Coypel (L. 478) ; marque de la Commission du Muséum et du Conservatoire (L. 1899 et L. 2207) ; marque du Musée (L. 1886), en bas à gauche.
Ce dessin est monté avec l'Inv. 2587.Inventaire du Musée Napoléon. Dessins. Vol.9, p.1690, chap. : Ecoles diverses, 2ème boîte. (...) Numéro : 12584.Inconnus. Numéro d'ordre dans l'oeuvre du maître : 1er à 1097 compris#petit trait oblique / au crayon. Désignation des sujets : Dans la boite de bois n° 2, sont renfermés onze paquets de dessins dont la très majeure partie n'est partie trois mots barrés à l'encre n'est point collée ; ils sont faits de différentes manières. Chacun des dix premiers paquets en contient cent, et le onzième quatre vingt dix sept ; en tout 1097, y compris les contr'épreuves et les moindres croquis. Origine : Idem & Collection ancienne /&. Emplacement actuel : Idem & Calcographie du Musée Napoléon /&. Signe de recollement : Vu au crayon# Vu signe de récolement barré de plusieurs traits au crayon au crayon#trait oblique / au crayon / sous le n° d'ordre. Annotations marginales sur l'inventaire : Nouveau n° 2 à l'encre / dans la marge / à gauche du n° d'ordre. Cote : 1DD41

Dernière provenance : Jabach, Everhard

1671

Jabach, Everhard - Cabinet du Roi

Berlin, Kupferstichkabinett, oeuvre en rapport - Valence, Musée des Beaux-Arts, oeuvre en rapport - Madrid, collection particulière, oeuvre en rapport - Cuenca, cathédrale, Chapelle des Albornoz, oeuvre en rapport - Cuenca, cathédrale, oeuvre en rapport - Paris, Musée du Louvre, oeuvre en rapport

Marie Madeleine, sainte

ICONOGRAPHIE RELIGIEUSE - Calvaire - Lamentation de la Vierge sur le Christ mort - Châtiment d'Elymas - La Lamentation sur le Christ mort, de Fernando Yanez de la Almedina - La Vierge de douleur, Fernando Yanez de la Almedina

papier beige - rehauts de gouache blanche - mise au carreau - papier préparé en beige - pointe de métal