Télécharger
Suivant
Précédent

La cathédrale de Strasbourg, du côté du Palais épiscopal

INV 32700, Recto
Département des Arts graphiques
Numéro d’inventaire
INV 32700, Recto
Anciens numéros d'inventaire :
NIII 7095
MA 6614
Référence de l'inventaire manuscrit :
vol.13, p.290
Collection
Département des Arts graphiques
Cabinet des dessins
Fonds des dessins et miniatures
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
GOETZ Jean-Laurent (1723-1809)
Ecole allemande
(Haug, Hans, 1951)

Anciennes attributions :
RAUCH

description

Dénomination / Titre
La cathédrale de Strasbourg, du côté du Palais épiscopal

Caractéristiques matérielles

Dimensions
H. 0,551 m ; L. 0,972 m
Matière et technique
Plume et lavis

Données historiques

Historique de l'œuvre
Circonstances et date : l'œuvre a disparu du musée des Beaux-Arts de Strasbourg entre le 24 mai 1923 (où elle est en dépôt) et 1951 (date à laquelle la disparition est constatée) dans des circonstances inconnues (non précisées dans les documents que nous avons à notre disposition la concernant).
Récolements : absent aux récolements du musée du Louvre depuis 1950-1951.
Recherches : des recherches ont été poursuivies jusqu'à ce jour et elles sont restées vaines.
Valeur : sa valeur estimée au 8 mars 2017 est de 10 000 euros au rachat ou en cas de prêt (valeur d'assurance).
Historique : Cette œuvre appartient aux collections nationales françaises. Elle est inscrite sur l'inventaire règlementaire du département des Arts graphiques du musée du Louvre sous le numéro INV 32699. Attribuée à titre de dépôt à la Direction des Beaux-Arts d'Alsace et de Lorraine par décret du 21 mars 1923.
Autres : Ne figure pas dans les inventaires du musée des Beaux-Arts de Strasbourg.
Ne figure pas dans les inventaires du musée de l'Œuvre Notre-Dame.
Figure dans une Liste Musée de Strasbourg (1950-1951).
Figure dans un courrier de H. Haug à J. Bouchot-Saupique du 26 octobre 1951 : dans nos inventaires et dans ceux du Service d'Architecture de l'œuvre de Notre-Dame, il n'y a aucune trace d'un dépôt de quatre dessins... Le nom de Rauch qui figure sur vos dessins n'est pas celui de l'artiste (qui est l'architecte Jean-Laurent Goetz), mais celui du promoteur de la construction des arcades entourant la cathédrale : l'Abbé Antoine Rauch, maître des cérémonies de la cathédrale. »
Figure sur le bordereau de transmission des fiches de récolement de Strasbourg du 3 décembre 2007 : « Madame Madeleine Pinault Sorensen a vérifié elle-même que les dessins de Goetz actuellement conservés au Musée de l'œuvre de Notre-Dame n'appartiennent pas au Département des Arts graphiques du Musée du Louvre. »
Récolement du 27 décembre 2020 par Victor Hundsbuckler : recherches portant sur quatre dépôts manquants (inv 32698, 32699, 32700, 32701), non-vus dès 1951.
Ces quatre dessins de la cathédrale de Strasbourg (inv 32698, 32699, 32700, 32701) sont dus à l'architecte Jean-Laurent Goetz (1723-1809), maître d'œuvre de la cathédrale de Strasbourg de 1763 à 1785. Ils pourraient être contemporains de la construction par Goetz, entre 1772 et 1779, de la clôture d'arcades néo-gothiques qui ceinture l'édifice et qui compte parmi les toutes premières architectures néo-gothiques édifiées.
Ces quatre dessins sont déposés à la « Direction des Beaux-Arts de Strasbourg » par un décret du 21 mars 1923. A cette date, et depuis 1918, Strasbourg est française. Rappelons cependant que la ville est annexée de fait par l'Allemagne nazie, par un décret du 18 octobre 1940, puis libérée le 23 novembre 1944.
La « Direction des Beaux-Arts d'Alsace et de Lorraine » n'existant plus sous cette forme administrative, se pose la question d'identifier le dépositaire qui s'y est substitué.
L'histoire des musées et des collections de Strasbourg est, de même que celle de la ville, chahutée. Le 1er mars 1923, est inauguré un « musée de la cathédrale », première création de Hans Haug (1890-1965). En 1931, largement amplifié, il prend le nom de musée de l'Œuvre Notre-Dame. Dès 1938, dans la crainte du conflit à venir, on planifie l'évacuation des collections du musée de l'Œuvre Notre-Dame. Au 3, place du Château, des sous-sols sont aménagés pour abriter notamment les dessins de la fondation l'Œuvre Notre-Dame, alors exposés au sein du musée. Ceci fort heureusement, les bombardements alliés du 11 août 1944 détruisant une large partie du musée de l'Œuvre Notre-Dame qui rouvrira après-guerre et poursuivra sa mue jusqu'au 1956 au gré de réaffectations continues entre les collections des différents musées de la ville.
Jusqu'au présent récolement, les recherches s'étaient orientées exclusivement vers le musée de l'Œuvre Notre-Dame, les dépôts manquants se rapportant directement à la cathédrale, et vers le Cabinet des Estampes et des dessins des musées de Strasbourg qui gère les collections d'arts graphiques de l'ensemble des musées de la ville. Mais dans chacune de ces deux institutions les récolements présent et passé n'ont eu aucun résultat.
Vient en effet d'apparaitre que ces 4 dessins, de façon somme toute assez logique, n'ont jamais été dirigés vers le musées de la ville mais ont été intégrés aux collections de l'Ecole régionale d'Architecture de Strasbourg (actuelle ENSAS) dans la mesure où cette dernière était auparavant directement rattachée à la « Direction des Beaux-Arts de d'Alsace et de Lorraine » et dont elle partageait les locaux au Palais du Rhin.
Trace de ces dessins a pu être trouvée dans l'inventaire de juillet 1939 intitulé : « inventaire du matériel, tableaux et collections appartenant à l'Ecole régionale d'architecture à Strasbourg » de juillet 1939 (Archives d'Alsace - site de Strasbourg 2205 W-DEPOT532).
En conséquence, deux possibilités s'ouvraient :
- ces dessins pouvaient toujours être conservés à l'ENSAS, dans les locaux qu'elle occupe depuis son départ du Palais du Rhin. Contact a de fait été pris auprès de Franck Storne, documentaliste de l'ENSAS. En résulte que L'ENSAS ne conserve aujourd'hui ces dessins et n'en conserve malheureusement pas plus trace après 1939. Toutefois, l'ENSAS n'exclue pas que ces dessins aient été versés aux archives départementales en même temps que de nombreuses autres pièces. Les archives départementales ayant déménagé, il nous a été indiqué que les versements « récents » n'ont, pour beaucoup, pu faire encore l'objet d'un classement. Nous conservons donc un léger espoir d'y retrouver nos quatre dépôts manquants mais demeurons à ce jour dans l'attente d'un contact suivi avec ces archives départementales.
- ces dessins pourraient être « perdus », ce qui s'entendrait dans la mesure où une bonne partie de la bibliothèque de l'Ecole d'architecture mais également, de façon probable, du mobilier et de la collection d'œuvres d'art, a été évacuée au château de Hautefort en Dordogne avant de revenir au moins partiellement à Strasbourg à la Libération, sans doute dès les années 1941-1942 à la demande des Allemands (voir les PV de la Commission Kraft de 1941). Pour aller plus loin et « essayer » de comprendre le devenir de ces dessins, il conviendrait de mener un travail de dépouillement dans les archives de l'Ecole (2205W-DEPOT) et dans les PV de la Commission Kraft (178 AL 5 : Rapatriement du personnel, des archives et des biens publics des services d'Architecture et des Beaux-Arts d'Alsace et de Lorraine, évacués en Dordogne (1940-1942) ; commission Kraft : procès-verbaux des séances (1941). Liste non exhaustive).
Au jour d'aujourd'hui, il nous a semblé raisonnable d'attendre un retour des Archives Départementales qui, s'il s'avérait négatif, nous engagerait de fait à procéder aux dépouillements d'archives précités.
Pour ces quatre dessins, plainte a été portée auprès de la BRB de Paris le 5 décembre 2017.
Inventaire du musée Napoléon :
Inventaire du Musée Napoléon. Dessins. Vol.5, p.859, chap. : Dessins de toutes les écoles, carton 59. (...) Numéro : 6614.Idem & Maître inconnu #(Ecole française) à l'encre /&. Numéro d'ordre dans l'oeuvre du maître : 3. Désignation des sujets : Elévation de la même église du Palais épiscopal. Dessin à la plume et lavé. Dimensions : H. 55 x L. 94cm. Origine : Idem & Acquisition à l'encre /&.Prix de l'estimation de l'objet : 25francs. Emplacement actuel : Idem & Calcographie du Musée Napoléon /&. Signe de recollement : Vu au crayon#petit trait oblique / au crayon / sous le n° d'ordre. Cote : 1DD37

Localisation de l'œuvre

Emplacement actuel
inconnue (dépôt manquant au récolement)

L'œuvre est visible sur rendez-vous en salle de consultation des Arts graphiques.
Dernière mise à jour le 19.04.2023
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances