Jeune femme drapée, vue en buste, posant de la main droite un compas sur une sphère, image 1/2
Jeune femme drapée, vue en buste, posant de la main droite un compas sur une sphère, image 2/2
Jeune femme drapée, vue en buste, posant de la main droite un compas sur une sphère, image 1/2
Jeune femme drapée, vue en buste, posant de la main droite un compas sur une sphère, image 2/2
Télécharger
Suivant
Précédent

Jeune femme drapée, vue en buste, posant de la main droite un compas sur une sphère

Vers 1627/1642
RFML.AG.2018.20.1, Recto
Département des Arts graphiques
Numéro d’inventaire
RFML.AG.2018.20.1, Recto
Collection
Département des Arts graphiques
Cabinet des dessins
Fonds des dessins et miniatures
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique

Ecole anglaise

description

Dénomination / Titre
Jeune femme drapée, vue en buste, posant de la main droite un compas sur une sphère
Figure interprétée comme l'Astronomie ou l'Astrologie ou, de manière moins convaincante, comme la Science ou la Mélacolie
Description / Décor
Commentaire :
Copie à petite échelle et en interprétant quelque peu les couleurs, de la figure de l'Astronomie (?) de l'Allégorie des Vertus de Corrège, peint pour Isabelle d'Este vers 1529 pour le studiolo de son nouvel appartement dans la corte vecchia du Palazzo Ducale de Mantoue (Louvre, département des Arts graphiques, tempera sur toile, INV. 5926). Passée entre les mains de Toussaint d'Hadancourt (1653) puis d'Evrard Jabach, avant d'entrer dans les collections de Louis XIV en 1662, l'œuvre de Corrège, au moment où Peter Oliver la copia, était l'un des fleurons de la collection du roi d'Angleterre Charles Ier qui en avait fait l'acquisition à Mantoue en 1627, avec une large part de la collection des Gonzague. La copie de Peter Oliver, quoique partielle, s'inscrit dans un ensemble de sept copies exécutées par l'artiste à la demande de Charles Ier d'après des tableaux de la collection royale britannique à partir de 1628. Le but était peut-être de constituer une galerie portative pour ce souverain dont les déplacements étaient fréquents. Ces copies appartenaient au Cabinet Room de Charles Ier à Whitehall Palace, et six d'entre elles sont à présent à Windsor. Cependant, la copie de l'Astronomie (?) ne paraît pas avoir été explicitement décrite pas dans l'inventaire rédigé par Abraham van der Doort en 1639 (édité par Oliver Millar, « Abraham van der Doort's catalogue of the Collection of Charles I », Walpole Society, XXXVII, 1960), où sont mentionnées en revanche nombre de miniatures de cabinet dépeignant divers sujets mythologiques, allégoriques ou religieux d'après des maitres italiens dont Corrège et Titien. Peut-être faisait-elle partie des « 77 limd peeces » que Van der Doort mentionne comme conservées dans un livre (Millar, op. cit, p.122). Son cadre d'ébène est néanmoins dans le goût de ceux faits au XVIIe siècle pour les copies des œuvres de Peter Oliver destinées au Cabinet Room de Charles Ier à Whitehall Palace.
Olivier a copié en dessin ou en miniature d'autres œuvres de Corrège, une Sainte Famille que possédait la duchesse de Buckingham (Vente Londres, Christie's, 15 déc. 1964, lot 12), la même Sainte Famille (vente, Londres, Christie's, 29 nov. 1977, lot 172 ), Jupiter et Antiope (Windsor, RL), Mercure instruisant l'Amour devant Vénus (Windsor, RL), Le Mariage mystique de sainte Catherine (Vente, Paris, Tajan, 06/07/2001, lot 89).
Dominique Cordellier, "Peter Oliver et Charles Ier d'Angleterre" in Grande Galerie, automne 2018, n°45, p. 27.
Dominique Cordellier, Acquisitions 2018-2019, dans La Revue des musées de France, Revue du Louvre, 2020, n° 2, notice 90, p. 40.

Caractéristiques matérielles

Dimensions
H. 0,19 m ; L. 0,147 m
Matière et technique
Pointe de plomb, pinceau, lavis gris, lavis de couleur. Trait d'encadrement à la pointe de plomb sur parchemin. Signé en bas à gauche, à la plume et encre noire : P. Oliuier fe (cit). Numéro au pinceau et lavis gris, au centre, vers la droite : 38 (?). Collé en plein..

Lieux et dates

Date de création / fabrication
Vers 1627/1642

Données historiques

Historique de l'œuvre
Peut-être collection de Charles Ier d'Angleterre (celle-ci vendue en 1649) - Galerie Guy Ladrière, Paris, achat en juillet 2016 - Monsieur et Madame Guy Ladrière, don au musée du Louvre. Commission des acquisitions du 5 mai 2018.
Détenteur précédent / commanditaire / dédicataire
Dernière provenance : Ladrière, Guy et Mme
Mode d’acquisition
don
Date d’acquisition
2018

Localisation de l'œuvre

Emplacement actuel
Petit format

L'œuvre est visible sur rendez-vous en salle de consultation des Arts graphiques.
Dernière mise à jour le 06.09.2021
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances