Télécharger
Suivant
Précédent
Diptyque : Nativité ; Crucifixion ; Saintes Femmes au tombeau ; Jugement dernier
1350 / 1375 (3e quart du XIVe siècle)
Lieu de création : Allemagne (?) ; Flandre (?)
OA 7761
Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
Actuellement visible au Louvre
Salle 504
Aile Richelieu, Niveau 1
Numéro d’inventaire
Numéro principal : OA 7761
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
description
Dénomination / Titre
Titre : Diptyque : Nativité ; Crucifixion ; Saintes Femmes au tombeau ; Jugement dernier
Type d'objet
diptyque
Description / Décor
Chaque feuillet est cerné d’une bordure plate, une mince moulure soulignant la partie supérieure et la bande établissant la séparation médiane. Les scènes s’abritent sous une rangée de trois arcs trilobés, soulignés de crochets feuillus, des trèfles champlevés s’ouvrant dans les écoinçons. La lecture des scènes se fait de bas en haut et de gauche à droite, en passant d’un feuillet à l’autre.
En bas à gauche, l’iconographie de la Nativité est conforme, dans ses grandes lignes, à celle établie par le diptyque du Christ Juge (OA 2755), excepté le fait qu’ici la Vierge allaite l’Enfant. Dans la Crucifixion, un jet de sang jaillit de la poitrine du Christ vers celle de la Vierge (cf. OA 103). Dans la scène des Saintes Femmes au tombeau, l’une des Femmes soulève très haut sa pyxide, dans un geste inhabituel. La scène du Jugement dernier rassemble, autour du Christ Juge montrant ses plaies, la Vierge et saint Jean Baptiste à gauche et deux Anges portant la lance et la croix à droite ; deux petites têtes apparaissent sous les pieds du Christ pour suggérer la résurrection des morts.
L’ivoire est profondément sculpté, dans un style lourd.
En bas à gauche, l’iconographie de la Nativité est conforme, dans ses grandes lignes, à celle établie par le diptyque du Christ Juge (OA 2755), excepté le fait qu’ici la Vierge allaite l’Enfant. Dans la Crucifixion, un jet de sang jaillit de la poitrine du Christ vers celle de la Vierge (cf. OA 103). Dans la scène des Saintes Femmes au tombeau, l’une des Femmes soulève très haut sa pyxide, dans un geste inhabituel. La scène du Jugement dernier rassemble, autour du Christ Juge montrant ses plaies, la Vierge et saint Jean Baptiste à gauche et deux Anges portant la lance et la croix à droite ; deux petites têtes apparaissent sous les pieds du Christ pour suggérer la résurrection des morts.
L’ivoire est profondément sculpté, dans un style lourd.
Caractéristiques matérielles
Dimensions
Hauteur : 16 cm ; Largeur : 10,8 cm ; Epaisseur : 1 cm
Matière et technique
Matériau : ivoire d'éléphant = défense d'éléphant
Lieux et dates
Date de création / fabrication
Epoque / période : gothique (Occident->moyen âge)
Date de création/fabrication : 1350 - 1375
Date de création/fabrication : 1350 - 1375
Lieu de création / fabrication / exécution
Allemagne (Europe) (?) ; Flandre (Europe) (?)
Données historiques
Détenteur précédent / commanditaire / dédicataire
Mode d’acquisition
donation sous réserve d'usufruit
Date d’acquisition
date du décret : 29/03/1906
Propriétaire
Etat
Affectataire
Musée du Louvre, Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
Localisation de l'œuvre
Emplacement actuel
Richelieu, [OArt] Salle 504 - Sceptre de Charles V, Vitrine 3
Index
Mode d'acquisition
Période
Type
Bibliographie
- Gaborit-Chopin, Danielle ; Alcouffe, Daniel ; Bardoz, Marie-Cécile, Ivoires médiévaux : Ve-XVe siècle : catalogue, Paris, Réunion des musées nationaux, 2003, p. 483, n° 218
- Koechlin, Raymond, Les Ivoires gothiques français, 3 vol., Paris, A. Picard, 1924, n° 326 (tome II)
- Molinier, Emile ; Marcou, Frantz (dir.), Catalogue officiel illustré de l'Exposition rétrospective de l'art français des origines à 1800, cat. exp. (Paris, Petit Palais, Exposition 1900), Paris, Ludovic Baschet, éditeur ; Lemercier et Cie, 1900, p. 264, n° 107
Dernière mise à jour le 05.09.2023
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances