Numéro d’inventaire
Numéro principal : OA 11911
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
description
Dénomination / Titre
Titre : Pendule Michel-Ange
Type d'objet
horlogerie ; montre
Description / Décor
Deux atlantes, un genou à terre, de part et d'autre du cadran, forment le soubassement que surmonte une statuette représentant Michel-Ange assis, accoudé à une figure d'esclave.
Pour gagner sa vie, le sculpteur Jean-Jacques Feuchère vendait ses modèles à des bronziers. Il vendit le modèle de sa sculpture représentant Michel-Ange, réalisé en 1843, au bronzier Vittoz, prédécesseur de Labrouë, ce dernier l'intégrant aux alentours de 1852 à une pendule. La pendule sert de socle à la sculpture du Michel-Ange penseur. L'œuvre est marquée par le style néo-Renaissance qui apparut sous la Monarchie de Juillet (1830-1848) et marqua divers domaines des arts décoratifs.
Cette pendule avec figure de Michel-Ange fut présentée à l'exposition universelle de Londres en 1851. Elle reprend la sculpture de Jean-Jacques Feuchère (1807-1852) qui fut refusée par le jury au Salon de 1843.
Le Michel-Ange penseur ne supporte pas la pendule mais la surmonte. Drapé dans un manteau, accoudé à une figure d'esclave, il domine par sa position et sa hauteur l'ensemble de la composition. La pendule, encadrée par deux éphèbes, occupe la partie basse. Il est clair que l'importance est ici donnée à la figurine en bronze plutôt qu'à la pendule.
Sous Louis-Philippe, les quatre grandes figures de la Renaissance que sont Michel-Ange, Léonard de Vinci, Bernard Palissy et Jean Goujon, sont souvent reprises dans les arts décoratifs. Il n'est donc pas surprenant de rencontrer Michel-Ange sur cette pendule. Dans le même esprit, l'on peut citer un plateau représentant Michel-Ange aveugle se faisant conduire au Capitole pour jouir par le toucher des beautés du torse antique. Ce plateau est également conservé au Département des Objets d'art du musée du Louvre (OA11290).
Pour gagner sa vie, le sculpteur Jean-Jacques Feuchère vendait ses modèles à des bronziers. Il vendit le modèle de sa sculpture représentant Michel-Ange, réalisé en 1843, au bronzier Vittoz, prédécesseur de Labrouë, ce dernier l'intégrant aux alentours de 1852 à une pendule. La pendule sert de socle à la sculpture du Michel-Ange penseur. L'œuvre est marquée par le style néo-Renaissance qui apparut sous la Monarchie de Juillet (1830-1848) et marqua divers domaines des arts décoratifs.
Cette pendule avec figure de Michel-Ange fut présentée à l'exposition universelle de Londres en 1851. Elle reprend la sculpture de Jean-Jacques Feuchère (1807-1852) qui fut refusée par le jury au Salon de 1843.
Le Michel-Ange penseur ne supporte pas la pendule mais la surmonte. Drapé dans un manteau, accoudé à une figure d'esclave, il domine par sa position et sa hauteur l'ensemble de la composition. La pendule, encadrée par deux éphèbes, occupe la partie basse. Il est clair que l'importance est ici donnée à la figurine en bronze plutôt qu'à la pendule.
Sous Louis-Philippe, les quatre grandes figures de la Renaissance que sont Michel-Ange, Léonard de Vinci, Bernard Palissy et Jean Goujon, sont souvent reprises dans les arts décoratifs. Il n'est donc pas surprenant de rencontrer Michel-Ange sur cette pendule. Dans le même esprit, l'on peut citer un plateau représentant Michel-Ange aveugle se faisant conduire au Capitole pour jouir par le toucher des beautés du torse antique. Ce plateau est également conservé au Département des Objets d'art du musée du Louvre (OA11290).
Inscriptions
Signature :
E de LABROUE (sur le socle, en creux)
E DE LABROUE A PARIS (cadran)
E. de Labroue fbt (à la base du groupe, à droite)
Feuchère scpt (à la base du groupe, à gauche)
E de LABROUE (sur le socle, en creux)
E DE LABROUE A PARIS (cadran)
E. de Labroue fbt (à la base du groupe, à droite)
Feuchère scpt (à la base du groupe, à gauche)
Caractéristiques matérielles
Dimensions
Hauteur : 0,79 m (pendule) ; Largeur : 0,499 m (pendule) ; Profondeur : 0,31 m (pendule) ; Hauteur : 0,45 m (statuette) ; Hauteur : 0,35 m (soubassement) ; Hauteur : 0,07 m (socle en marbre)
Matière et technique
Matériau : bronze
Technique : patiné = patine (techniques métal)
Technique : doré = dorure (techniques métal)
Technique : patiné = patine (techniques métal)
Technique : doré = dorure (techniques métal)
Lieux et dates
Date de création / fabrication
Epoque / période : Second Empire (1852-1870) (Occident->époque contemporaine)
Date de création/fabrication : 1852 - 1855
Date de création/fabrication : 1852 - 1855
Lieu de création / fabrication / exécution
Paris (France->Ile-de-France = Ile de France)
Données historiques
Historique de l'œuvre
Galerie André Lemaire ; acquisitiion, 1999
Mode d’acquisition
achat
Date d’acquisition
date de comité/commission : 18/03/1999
date du conseil artistique des musées nationaux : 24/03/1999
date de l'arrêté : 31/03/1999
date du conseil artistique des musées nationaux : 24/03/1999
date de l'arrêté : 31/03/1999
Propriétaire
Etat
Affectataire
Musée du Louvre, Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
Localisation de l'œuvre
Emplacement actuel
Draguignan (France), Musée des Beaux-Arts
Index
Bibliographie
- Alcouffe, Daniel ; Dion, Anne ; Mabille, Gérard, Les bronzes d'ameublement du Louvre, Dijon, Faton, 2004, n°151
- Rochebrune, Marie-Laure de, « Le verre de Venise et "à la façon de Venise" en France aux XVIe et XVIIe siècles », Sèvres. Revue de la Société des Amis du musée national de Céramique, 13, 2004, 16-32, p. 20;21, ill. 2
- Alcouffe, Daniel ; Baratte, Sophie ; Coquery, Emmanuel ; Dion, Anne ; Durand, Jannic ; Gaborit-Chopin, Danielle ; Mabille, Gérard ; Malgouyres, Philippe ; Rochebrune, Marie-Laure de ; Taburet-Delahaye, Elisabeth ; Kriser, Danièle ; Frémontier-Murphy, Camille ; Vittet, Jean, Nouvelles acquisitions du département des Objets d'art : 1995-2002, [Musée du Louvre, département des Objets d'art], Paris, Réunion des musées nationaux, 2003, cat. 111
Expositions
- Revivre la Renaissance, Draguignan (Externe, France), Musée des Beaux-Arts, 16/11/2024 - 23/03/2025
Dernière mise à jour le 24.12.2024
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
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